1997, c'est l'époque où les téléphones portables commencent à bien se populariser. C'est d'ailleurs l'époque où les auteurs de BD font leur petit gag-coup de gueule sur cette technologie. Cauvin n'y coupe pas, et s'y attaque même au travers plusieurs de ses séries.
N'empêche que les histoires restent drôles, même s'il est parfois lassant de toujours relire le même gag (dois-je me faire enterrer, incinérer ou immerger ?). Les personnages sont toujours aussi drôles et l'on prend un malin plaisir à les retrouver pour ces blagues de comptoir.
Graphiquement, Hardy n'a encore rien perdu de son pinceau, le cimetière est toujours aussi beau, surtout la nuit, les gonzesses toujours aussi sexy ; son découpage est également toujours efficace pour mettre en valeur les gags de Cauvin. On sent bien que s'il gardait le découpage de base que Cauvin remet toujours, ça ne serait pas pareil, ce serait juste une énième série de Cauvin. Mais là, avec la réappropriation de Hardy, la série reste unique en son genre.
Bref, un bon album, même si certaines répétitions finissent par lasser.