Lire ce mélange de récit d’enfance et d’anthologie des « meilleurs plus mauvais films du monde » produit l’impression typique que l’on éprouve face à ces œuvres dont on sent qu’elles tenaient à cœur à leur auteur… Mon impression à moi, c’est que — par manque de richesse ? — le dessin de "Cinérama" convient mal à l’évocation du cinéma, fût-ce à hauteur d’enfant. À se perdre dans des souvenirs qui au bout du compte ne concernent que lui, à parler de films auxquels il n’ajoute somme toute pas grand-chose, et à finalement ne jamais se livrer, Berbérian rate à la fois le coche de l’autobiographie et celui du florilège.
Sinon, "Dünyayi Kurtaran Adam" a tout de même l’air intéressant.