Ce tome 6 est sympathique.
L'intrigue est convenablement construite. C'est pas génial, c'est souvent trop facile, les bonnes idées ne sont pas aussi bien exploitées qu'espéré, mais il y a des bonnes idées. D'abord l'évolution de Cixi. Bon, j'ai déjà lu la suite, je sais ce qu'il en est, n'empêche que dans ce tome-ci, c'est écrit de manière à ce que la brune ait passé le côté obscur. Une tragédie familiale, rien de tel pour relever une intrigue. Ensuite, il y a cette rencontre avec les dieux. Rien de très original et puis surtout c'est trop court, n'empêche que c'est quelque chose à faire.
Graphiquement c'est correct. Tarquin continue de s'améliorer. Cela manque clairement de vignettes remarquables mais ça reste du bon boulot, avec notamment quelques ombres bien placées et quelques cadrages efficaces à défait d'être originaux. Niveau couleur je pense que j'ai dit des bêtises précédemment : je pensais qu'il y avait quelques retouches numériques ou quelques rares vignettes colorisées numériquement mais je pense que c'est juste le coloriste qui a le fondu facile et fait du zèle sur certains dessins. Ceci étant dit, il met trop d'effets de lumière, ce qui donne parfois l'impression que les vêtements sont humides (lumière trop vive sur un vêtement). Pour ce qui est des ambiances, c'est bien foutu.
Bref, ça se lit plutôt bien.