Coeur de glace par louiscanard
Après Jolies Ténèbres, la part féminine de Kerascoet revient au récit horrifique avec Coeur de glace, en adaptant un conte d'Andersen. On ne retrouve pas ici le mystère et le charme des fées cruelles de Jolies Ténèbres. La faute au dessin plutôt épais et faisant la part belle aux scènes gores et à des couleurs se voulant vintage en n'étant qu'éteintes, ternes. Organisée en récits dans le récit, l'histoire souffre de passages moins réussis que d'autres qui nuisent à l'impression d'ensemble ; la chute divisera : ceux qui la trouvent drôle grâce à sa modernité impertinente par rapport au conte, et ceux qui la trouvent déplacée.