Parmi les méchants auxquels Batman prends toujours un tel déplaisir à donner la chasse, il y en a un qui m'avait toujours fasciné : l'Épouvantail. De par sa constitution malingre et son sourire sanguinolent, il use avant tout d'une toxine nommée Toxine Terreur, lui permettant de dévoiler les plus grandes peurs de chacun, mettant à nu l'âme des plus grands comme des plus faibles.
La Chauve Souris n'y échappe pas dans ce volume, même si ici, c'est surtout son adversaire qui mettra son passé à nu pour le lecteur, lui offrant un regard tout autre sur le douloureux passé d'un enfant prit dans la tourmente d'un amour paternel toxique. Avec un trait charbonneux et efficace dans ses scènes d'action, ce Cycle de Violence, ou les enfants de Gotham disparaissent à tout de bras, met en lumière un méchant qui m'avait toujours intrigué, ainsi que certaines faiblesses de Batman et une certaine fascination à traquer les monstres d'Arkham.
Comme si la Chauve Souris aimait se mélanger à la fange pestilentielle des bas fonds de la criminalité de sa ville natale, préférant presque en remuer le fond plutôt qu'à réellement l'éliminer pour toujours.
Car que serait Batman sans ses ennemis ?