Batman aurait finalement perdu le Lapin Blanc
"Cycle de Violence", suite de "Terreur nocturne" qui m'avait lui aussi beaucoup plu n'a finalement rien à voir scénaristiquement avec son prédécesseur. Alors que "Terreur nocturne" voyait Batman, aidé par la Justice League, affronté la plupart des ses ennemis sous le commandement d'une nouvelle méchante. Une nouvelle version du Titan était de la partie et Batman avait en parallèle affaire avec le lieutenant Forbes de la police de Gotham.
Passé la déception de ne pas retrouver le Lapin Blanc dans ce tome, on découvre un récit très bien écrit aussi bien pour les connaisseurs de l'univers que pour les novices. Gregg Hurwitz s'étend fait le plaisir de réécrire l'histoire de l’Épouvantail. L’Épouvantail justement, seul méchant (ou presque) de ce tome, a droit a une écriture approfondissant son personnage, même si l’ambiguïté voulut ne sera pas très évidente.
Batman lui devient de plus en plus "border line" aussi bien quand il s'agit de combattre que de sauver les citoyens de Gotham. On a également droit à une réécriture (et pas des moindres) de l'adolescence de Bruce.
Le dessin de David Finch reste encore l'un de mes préféré, avec des combats bien gore (je n'aurais jamais pensé qu'un Bat-grappin puisse faire autant de dégât) et des planches fourmillants de détail.
Même si de prime abord on regrette que ce n'est finalement pas le tome 2 du "Chevalier Noir". Après avoir finis ce Batman on se dit que ce n'est pas si grave tant la qualité est au rendez-vous.