Le mal est au coeur de l'amour.
Bon, j'en suis au troisième tome du cycle de Sioban et je commence à ne plus trouver grand chose à dire de neuf à propos de cette saga intéressante et bien foutue mais qui ne me passionne pas plus que ça. Ce troisième volet confronte cette fois notre jeune héroïne aux affres de l'amour, celui qui fait des guillis dans le ventre et qui fait dire des choses bien niaiseuses. Sauf que ce sentiment fort noble au demeurant va vite dégénérer.
On retrouve avec plaisir le style de Rosinski, l'artiste nous offrant des planches de pure beauté quand le scénario de Dufaux tape d'avantage encore dans la noirceur, créant pour l'occasion quelques bestioles bien délirantes (les Wombas) et une brochette de sacrées pourritures au coeur aussi noir et desséché qu'un pruneau.
Ce troisième tome fonctionne donc bien, allant doucement mais sûrement vers quelque chose de plus tragique, de plus épique mais étrangement, je n'arrive toujours pas à me passionner pour le sort de la jolie blondinette. Damned !