On a ici un pan de la genèse de Daredevil par celui qui l'a élevé. En quatre rounds, on redécouvre l'histoire saisissante de celui qui fait office de l'oncle Ben de Matt Murdock. Mais DD n'est pas Spidey, il est plus réaliste, plus sombre également et surtout plus torturé. Son père n'était pas un sage, encore moins un saint. C'était par contre un homme fort, brave dans l'adversité, aimant envers ses proches.
Quatre rounds pour quatre chapitres. C'est tout ce que s'autorise Zeb Wells pour narrer la vie de cet homme. Peu de temps, peu de mots, peu de personnages. On retrouve ici la même recette que pour "Elektra Dark Reign" quoique le personnage de l'assassin s'y adaptait davantage.
Une mini-série vraiment plaisante à lire, bien construite, qui sans rien révolutionner (le jour où Wells innovera faudra me prévenir...) livre un récit honnête et efficace, bien que peu soutenu par son graphisme.
Après, je pense que ce genre de récit gagne en intérêt en ayant déjà lu les très bons comics DD parlant du sujet du point de vue de l'enfant (ou à défaut vu la série Netflix) car l'exercice est justement dans l'inversion.