De belles promesses
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Bref chacun vient raconter son histoire et repart comme il est venu avec bien sûr le petit cliffhanger qui va bien pour vous donner envie de lire la suite.
Cerise sur le gâteau, on en vient à ne plus trop savoir si l'on est encore dans l'univers New 52 ou le Rebirth, aucun élément ne vient annoncer en grande trombe le retour de ces héros amnésiques, dans leur univers. C'est assez dérangeant. A l'époque Marvel et son Heroes Reborn avait réussi à faire revenir ses têtes d'affiches de l'univers Reborn avec un récit complet, un peu tiré par les cheveux, mais qui avait le mérite d'expliquer l'intrigue. Ici rien !
Enfin ce souci avait déjà eu lieu à l'époque du New 52, où l'on ne savait pas trop bien comment le prendre, car les histoires ne démarraient pas aux débuts des carrières des héros, mais en plein milieu. On tombait comme un cheveu dans la soupe avec des personnages qui parfois changeaient du tout au tout et parfois non.
Ce qui est encore plus frustrant c'est de voir dès les premières pages, notre chevalier noir tomber sur un symbole fort des comics, qui donne vraiment envie d'en savoir plus, pour ensuite partir sur des récits courts, et il faut bien le dire sans grand intérêt. Je sais que cette intrigue sera reprise plus tard avec un schisme entre deux figures des comics, mais quand même ça chiffone.
Surtout si vous lisez des publications DC depuis des années (avant le New 52). Tout comme l'histoire des 3 jokers, quelle idée fumeuse, surtout lorsqu’on voit les candidats choisis, pourquoi ramener que ces 3 là, alors qu'il en existe bien d'autres. Pourquoi la version 68 (si je ne dis pas de bêtises), et pas celle du film de Burton ou Nolan, bien plus intéressant.
Pour finir, car c'est déjà bien trop long, ça fait une bonne porte d'entrée, enfin un bon catalogue, pour découvrir tous les héros (ou presque) de l'univers DC, et pour pas cher, mais en aucun cas ça en fait un bon album et encore moins un bon récit. Bref c'est un peu comme un rendez-vous galant, où le convive est bien habillé mais que la conversation ne suit pas.
Créée
le 28 mai 2017
Critique lue 331 fois
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