Deadline, c'est plus qu'un western, plus qu'un récit sur une ligne que les captifs nordistes ne peuvent franchir sous peine de se faire canarder par les sudistes, plus qu'un regard sur les remords et la vengeance du jeune Louis Pagham.
Deadline, c'est avant tout une émouvante histoire d'amour.
Un amour improbable et impossible, à sens unique et dangereux.
J'ai vraiment été étonné par la direction prise par le récit de JF Bollée.
S'il commence de façon assez classique, il va très vite s'intéresser à son personnage principal et l'amener vers quelquechose que même le lecteur ne peut s'attendre.
Le tout est écrit avec beaucoup de finesse, sans aucun pathos ni rien de tout cela.
L'histoire va à l'essentiel et ne se perd pas dans une moralisation d'aucune sorte.
Quand aux graphismes, ce n'est plus vraiment la peine de présenter Christian Rossi. Il adopte ici un trait et une palette de couleur très proche de ce qu'il faisait sur WEST.
J'ai même trouvé ça un cran au dessus, c'est vous dire la qualité du dessin.
Deadline est un récit étonnant, touchant. Une belle petite surprise