À quoi est-ce que ça sert d’éviter une narration linéaire si c’est pour la rendre aussi prévisible ? On voit à la troisième planche que la vengeance est assouvie, on s’aperçoit à la dixième que le vengeur est un Gentil et ses victimes des Crapules, on comprend à la quinzième tout ce qui a mené à tout cela. "Deadline" ne laisse pas deviner grand-chose à son lecteur.
Ni trop long, ni trop court, c’est léché, c’est poncé, c’est propre jusque dans la façon de mettre en scène la violence. Mais ça manque d’un point de vue autre que ce point de vue collectif : on le savait déjà qu’être orphelin c’est triste, que la guerre tue, que le KKK c’est le Mal et que l’homosexualité n’est pas un défaut.