Voilà un bon exemple d'un délire qui ne s'accommode pas vraiment d'une suite.
Car oui, il s'agit assez évidemment de la suite de Night of the living Deadpool, mini-série qui voit le Merc with a Mouth plonger en plein apocalypse zombie. Dépassé par la tournure des événements, seul héros à avoir survécu, Deadpool ne trouve qu'une solution pour vaincre les zombies... les changer en lui ? Le virus Deadpool se répand très vite chez les zombies, qui s'organisent alors en une faction qui a pour but de changer l'ensemble des habitants de la planète en Deadpools. Le récit est celui d'un Deadpool anormal qui se range du côté de l'humanité et non plus de ses congénères...
Ca parait assez atypique hein ? Bah finalement pas tant que ça. Saluons l'idée plus qu'intrigante, mais honnêtement l'exécution n'est pas à la hauteur. Mis à part un ou deux passages (le train, l'arrivée dans la cité Deadpool), la griffe du Regenaratin' Degenerate ne se fait pas fort sentir, et ce ne sont pas les quelques private jokes à destination des habitués du personnage qui permettront de vraiment donner un intérêt à ce récit... et pour cause, puisque la fin du récit laisse entendre de façon beaucoup moins équivoque que pour le premier volume qu'il y aura une suite. C'est donc plus un épisode de transition qu'autre chose.
Il faut quand même noter l'excellent travail graphique qui est accompli dans cette mini-série. C'est vraiment un plaisir à contempler. Ce qui est d'autant plus frustrant étant donné la platitude des scènes proposées la plupart du temps.
On frise avec le mauvais, mais ça reste tout à fait lisible et distrayant.
Juste sans surprise et expédié.