Quelquepart dans le Multivers, une version alternative de Deadpool, Dreadpool, décide de mourir. Difficile pour le possesseur d'un des plus puissants facteurs régénérants.
C'est sur cette idée délirante que s'articule la "Massacrologie" de Cullen Bunn. Cependant, l'ambiance générale reste assez sombre, en tout cas dans les deux premiers tomes. Pour Dreadpool, des "progéniteurs" auraient crée le Multivers, tout ce qui existe, et manipuleraient le destin pour leur propre plaisir (ce qui est tout à fait ridicule).
Dans le premier tome, Dreadpool massacre tout son univers, pour faire disparaître toutes les créations des progéniteurs, et lui avec.
Dans le second tome, il massacre une grande partie de l'"Idéaver", où se trouvent les histoires à la base des histoires Marvel (Mony Dick, Vingt lieues sous les mers, Le Livre de la jungle, etc...).
Et dans ce troisième et dernier tome, il comprend la véritable vérité vrai ! Si les Deadpools sont les seuls à comprendre que le monde est fiction... Alors les Deadpools sont la source de tout !!! Devinez ce qui s'ensuit.
Dans ce troisième tome, le point de vue change ; en effet, on ne suit plus ici Dreadpool, qui est traité comme le méchant de l'histoire, est fait peu d'apparition, mais Deadpool (le vr... euh, celui de Earth 616) qui, pour sauver sa peau et celle de tout les "autres",va devoir éliminer Dread'.
Ce changement de point de vue est appuyé par un dessin nettement plus cartoonesque et coloré qu'avant (Mateo Lolli cède la place à Salva Espin), et résulte en un album beaucoup plus comique, avec beaucoup plus de gags et une utilisation moins sérieuse de la violence.
On retrouve le Deadpool Corps accompagné de quelque autres Deadpools, combattant l'armée de Deadpools de Dreadpool (vous suivez ?). Cette abondance de Deadpools est d'ailleurs souvent utilisée comme ressort comique (Wolverinepool, Barbedabeillepool, Pandapool, ou encore... Pigeonpool ?); simple, mais efficace.
Bref, ces quatre chapitres sont frais, drôles, colorés et efficaces: rien à redire.
Le chapitre bonus, en noir et blanc, dépare un peu du reste, mais reste tout de même de bonne qualité.