Deadpool est en passe de s'imposer comme la nouvelle idole Marvel tant il rencontre de succès aussi bien en BD qu'au cinoche qu'en jeu qu'en... ben il finira par être partout à ce rythme. Et ce n'est pas démérité.
Le volume 2 de Deadpool (pour les non-connaisseurs, un "volume" en comic books est une série numérotée, le volume 1 de Deadpool a débuté en 97, et celui-ci en 2008. C'est donc une "suite", ou plutôt une reprise des aventures solo du Merc with a mouth) commence avec la participation du Regeneratin' degenerate à l'event Secret Invasion : alors que les Skrulls envahissent la Terre et copient les personnes les plus influentes de ce monde, Deadpool embarque dans un vaisseau alien afin... de s'engager chez les destructeurs de sa planète ? Ou a-t-il autre chose derrière la tête ?
Tout au long des 63 numéros de ce volume, Deadpool se pose des questions sur la vie, la mort, tout ça. Est-il vraiment fait pour la vie de mercenaire ? Cherche-t-il vraiment des richesses ? Et pourquoi n'essaierait-il pas de devenir un gentil ? C'est tout une crise existentielle que traverse le malheureux immortel. Et au fond, tout en revient à ça, justement : l'immortalité. C'est que parfois, Wade Wilson rêve de moutons morts...
Deadpool montre à peu près toutes les facettes de sa personnalité : schizophrénie, hallucinations, mais aussi son puissant esprit stratégique et son obsession pour les plans tordus. Et la virée largement introspective de ce volume constitue une véritable plus-value, qui permet de ressentir énormément d'empathie pour Deadpool, le rejeté par excellence. Je n'ai pas encore lu le volume 1 ni Cable & Deadpool, mais pour moi c'est ce volume 2 qui donne véritablement ses lettres de noblesse au mercenaire : plus qu'un simple clown surarmé, plus qu'un mercenaire amoral, on y découvre un concentré d'humanité. Ce qui est finalement le propre d'un bon comics Marvel...
Excellente lecture.