Alors, parlons de l’objet avant tout, je comprends très bien pourquoi il a traîné dans ma bibliothèque et pris la poussière en regardant la couverture. Effectivement, il est très loin de mon style de dessin. Il manque de finesse. Il a plus les traits des mangas des années 2000. L’usage de couleur foncé marqué n’a clairement pas aidé. Maintenant, à l’intérieur des pages, les traits les lignes prennent plus de finesse avec un trait un peu moins grossier. Le mangaka nous plonge en enfer auprès de Kucabara, il est accompagné de son fidèle serviteur Bichura. Le duo est cocasse. Bichura en veut à son maître d’avoir perdu sa place de choix aux enfers et de ne pas tout mettre en œuvre pour récupérer ses pouvoirs. Quel manque d’ambition ! Et puis, qu’a-t-il pu faire de si terrible pour être viré des enfers ?
Kucabara est un démon gentil. Je m’explique son nom et sa position de fils du Roi des enfers fait trembler les démons et pourtant il cherche simplement à défendre les innocents du jugement expéditif des Shinigami. En soi, c’est un avocat des enfers d’où le nom de la saga. Le premier cas qui se présente aux enfers est un jeune homme qui aurait matraqué une personne âgée avant de mourir dans un accident de voiture. Celui-ci soutient être innocent… Cependant, ce n’est pas le nombre de témoins qui manque. Kucabara décide de lui faire confiance, naïf, stupide ou carrément inconscient. À vous de voir ? Que se passerait-il si l’âme qu’il défend n’est pas innocente ?
La suite de ma critique :
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