Un album que j'avais complètement oublié.
Voilà une intruge bien mauvaise. La non action et le ton léger me plaisaient bien au début, mais passé les 20 pages, on se rend compte du vide absolu de l'histoire. Le pire, c'est certainement la superficialité des personnages et le manque de logique qui y est lié ; ainsi, l'évolution de cette histoire d'amour est tout simplement de l'ordre du n'importe quoi... C'est gag, mais est-ce que ça vaut le coup de faire 44 pages là dessus?
Graphiquement, Lambil fait ce qu'il peut et le résultat n'est pas dégueulasse. Amélie Appletown a encore changé de tête mais on s'est habitué à son manque de rigueur depuis longtemps de ce côté là. Depuis queqlues albums on a pu constater que la mise en couleurs était faite à l'ordinateur ; jusque là c'était pas trop voyant car le coloriste privilégiait les aplats. Le problème de cet album, c'est qu'il y a trop de dégradés et que le choix des couleurs a parfois des conséquences désastreuses sur la psychologie des personnages. Ainsi, le maquillage pétant des demoiselles donne l'impression qu'il s'agit là de filles de joie...
Bref, ce 43ème tome ne raconte pas grand chose et n'amuse pas tellement non plus.
PS : j'oubliais de préciser que cet album est un des plus violents paradoxalement à la légèreté du propos ; en effet, un soldat meurt lors d'un gag et plus tard plusieurs officiers sont décrétés morts. Si c'est moins sanglant visuellement (on ne voit rien) le fait est que les morts sont expliquées et concernent des personnages qui nous sont présentés en début d'album. C'en est presque choquant !