Un album que j'avais complètement oublié.

Voilà une intruge bien mauvaise. La non action et le ton léger me plaisaient bien au début, mais passé les 20 pages, on se rend compte du vide absolu de l'histoire. Le pire, c'est certainement la superficialité des personnages et le manque de logique qui y est lié ; ainsi, l'évolution de cette histoire d'amour est tout simplement de l'ordre du n'importe quoi... C'est gag, mais est-ce que ça vaut le coup de faire 44 pages là dessus?

Graphiquement, Lambil fait ce qu'il peut et le résultat n'est pas dégueulasse. Amélie Appletown a encore changé de tête mais on s'est habitué à son manque de rigueur depuis longtemps de ce côté là. Depuis queqlues albums on a pu constater que la mise en couleurs était faite à l'ordinateur ; jusque là c'était pas trop voyant car le coloriste privilégiait les aplats. Le problème de cet album, c'est qu'il y a trop de dégradés et que le choix des couleurs a parfois des conséquences désastreuses sur la psychologie des personnages. Ainsi, le maquillage pétant des demoiselles donne l'impression qu'il s'agit là de filles de joie...

Bref, ce 43ème tome ne raconte pas grand chose et n'amuse pas tellement non plus.

PS : j'oubliais de préciser que cet album est un des plus violents paradoxalement à la légèreté du propos ; en effet, un soldat meurt lors d'un gag et plus tard plusieurs officiers sont décrétés morts. Si c'est moins sanglant visuellement (on ne voit rien) le fait est que les morts sont expliquées et concernent des personnages qui nous sont présentés en début d'album. C'en est presque choquant !
Fatpooper
5
Écrit par

Créée

le 14 avr. 2013

Modifiée

le 15 avr. 2013

Critique lue 199 fois

1 j'aime

Fatpooper

Écrit par

Critique lue 199 fois

1

D'autres avis sur Des bleus et du blues - Les Tuniques bleues, tome 43

Des bleus et du blues - Les Tuniques bleues, tome 43
mavhoc
6

Critique de Des bleus et du blues - Les Tuniques bleues, tome 43 par mavhoc

Ha les Tuniques Bleues ... Comme d'habitudes qualité du dessins et scénario travaillé sont au rendez-vous, toujours la fameuse trame historique de la guerre de sécession. Et toujours un message...

le 26 juin 2012

1 j'aime

Du même critique

Les 8 Salopards
Fatpooper
5

Django in White Hell

Quand je me lance dans un film de plus de 2h20 sans compter le générique de fin, je crains de subir le syndrome de Stockholm cinématographique. En effet, lorsqu'un réalisateur retient en otage son...

le 3 janv. 2016

122 j'aime

35

Strip-Tease
Fatpooper
10

Parfois je ris, mais j'ai envie de pleurer

Quand j'étais gosse, je me souviens que je tombais souvent sur l'émission. Enfin au moins une fois par semaine. Sauf que j'étais p'tit et je m'imaginais une série de docu chiants et misérabilistes...

le 22 févr. 2014

119 j'aime

45

Taxi Driver
Fatpooper
5

Critique de Taxi Driver par Fatpooper

La première fois que j'ai vu ce film, j'avais 17ans et je n'avais pas accroché. C'était trop lent et surtout j'étais déçu que le mowhak de Travis n'apparaisse que 10 mn avant la fin. J'avoue...

le 16 janv. 2011

107 j'aime

55