Ce qui m'a frappé dans cet album, et c'est surtout vrai dans la première histoire, c'est le style un peu plus rond de Hardy. On sentait bien lors des derniers albums que l'auteur était un peu moins rigide dans son style, qu'il y avait une petite évolution. On ressent moins l'influence de Schiele. C'est dommage. Mais ça reste de qualité. Ce n'est pas un bouleversement graphique aussi intense que les dernières planches de Gaston par Franquin.
Mise à part ça, graphiquement, ça reste donc au top, avec toujours de belles compo, et surtout une gestoin du noir et blanc redoutable. Côté scénarii, si certains gags sentent le réchauffé, ça reste tout de même un album efficace dans les grandes lignes. On ne s'ennuie pas et il est rare qu'une chute tombe vraiment à plat.
Bref, un agréable divertissement du 9ème art.