Je ne sais pas si beaucoup de lecteurs ont lu ce manga. Je ne suis pas allée sur le site officiel, je ne parle pas japonais. Je ne saurai donc pas dire si je redresse un tort ou si ma critique tombera dans l'oubli. Et je ne saurais que dire du dessin de Julietta Suzuki. Je trouve qu'il est pas mal. Oui, c'est une moitié de la critique qui part à l'eau, Prout.
J'aimerais me concentrer sur l'histoire.
Manga acheté à la Japan Expo 2014, humble fan de shojôs en quête (secrète et coupable) de beaux mecs à mater, d'histoire tire-larmes et de frissons en attente du fameux baiser passionné (qui, bien sûr, ne se profile jamais avant au moins les 10 premiers tomes avec toutes les sous-intrigues dont on n'a rien à...), et c'est tout que j'obtiens comme sensations ? Au voleur !
Comme vous venez de le lire, je considère que le genre du shojô suit le principe d'une histoire d'amour fantôme: Les hormones sont satisfaites, l'intrigue traverse quelques emmerdes histoire d'aller quelque part, et nous, lectrices, décrochons quand on veut sans avoir à subir l'inverse. Du fanservice à l'état pur. Et hélas, comme tous les genres, là où on espère tomber sur des diamants, on a dix fois plus de chances de mettre la main sur des cailloux ordinaires avant. En ouvrant ce livre, je ne m'attendais pas forcément à de la grande qualité et m'étais préparée.
Mais quand même, là, c'est trop. Autant payer un bishonen pour qu'il me foute une claque et se casse avec mon fric.
Comment ? Voilà X lignes que j'enrage et je n'ai toujours pas présenté d'arguments ? Aucun problème, eux se résument à 1 ligne: le lien associé à un site qui n'est pas de moi mais d'une autre lectrice qui saura bien mieux que moi résumer tout ce que j'ai ressenti en lisant. Bonne (seconde) lecture !