Cette BD est à l'image du Label 619. Elle en est même l'allégorie.
Oui, Trenchfoot est violent, pulp, gore, sexy, déchéant. Mais l'histoire n'a pas de but, pas d'âme. Et tel le personnage central, qui gagne un million de dollars et ne sait pas quoi en faire, Doggybags à capté tout l'esthetisme de ce qui peut être cool mais ne sait pas au service de quoi le vouer. C'est un service marketing sans direction pour donner des orientations. Si je suis si dur, veuillez m'en excuser, mais je pense que cette bande de zouaves est capable de plus épique, de plus grandiose, de plus ambitieux quoi.