Born to be wild
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BD (divers) de Guillaume Renard (Run), Florent Maudoux et Guillaume Singelin (2011)
DoggyBags est un comic-book collectif Franco-Belge publié depuis 2011. L'intérêt tout particulier de ce comics est de rendre un modeste, mais vibrant hommage à un certain âge d'or de la bande-dessinée pour adultes. Pas celui des comics érotiques, loin s'en faut, mais celui des comics horrifiques: les années 50.
Dans sa forme, dont l'ouvrage arbore une couverture cartonnée stylisée et souple, le volume lorgne vers l'hommage aux E.C Comics, série de comics publiées de 1950 à 1955, et bannis suite à l'application du comics code de Fredric Wertham.
Dans son fond, les divers récits contés se réfèrent plutôt aux années 70, au cinéma d'exploitation, à bon nombre de séries B et Z, et aux séances Grindhouse.
Ce volume 1 contient donc trois récits bien distincts, écrits et dessinés par trois auteurs différents: Singelin, Maudoux et Run.
"Fresh flesh and hot chrome"
Premier récit, cette histoire de bikers loups-garous s'avère plutôt fade, en dépit de son rythme soutenu et de son nombre de pages très restreint, il demeure sans grand intérêt et malheureusement sans ambition, malgré un coup de dessin très sympathique.
2/5
"Masiko"
Second récit, il s'agit ici vraisemblablement d'un préquel à l'un des séries de l'auteur: Freaks' Squeele.
Très sexy, le récit n'a rien à envier aux films de yakuzas et de guerre de gangs japonais, l'histoire se tient malgré la courte durée de celle-ci, le dessin y est sans bavure, impeccable avec un choix des angles judicieux et bien placés sur l'action, quoique peu lisible par moments, sur les formes de l'héroïne, avec également des axes très portés "fétichisme" qui feraient pâlir d'envie Tarantino.
3,5/5
"Mort ou vif"
"On vous a gardé le meilleur pour la fin". Tagline ô combien répétée et répétitive, et très souvent peu fondée. Ce troisième et dernier récit est pourtant le meilleur de tous.
Dotée d'une mention "Très librement inspiré de "Carrion Death" (Shock Suspenstories, 1952)", le récit est indéniablement on ne peut plus fidèle au matériau de base. Adaptation du récit "Carrion Death", inédit en français (La traduction devrait voir le jour d'ici le courant de l'année 2017, voire 2018 si non-annulation de publication par l'éditeur Akiléos), ce dernier, haut en couleurs, conserve un twist ending des plus macabres. Rien d'étonnant à cela, étant donné l'impact et l'écriture du récit initial et le fait que son adaptation télévisuelle en 1991 relevait de l'un des cinq, voire trois meilleurs épisodes de la série "Les contes de la crypte" (Saison 3, épisode 2, "Le canyon de la mort/peur" (selon les éditions)). Quelques légères prises de liberté sont à déceler , notamment sur les caractéristiques physiques ou morales des personnages , (le truand étant ici un skinhead crâne rasé, le flic un catcheur-armoire à glace) ou sur la nature du twist ending, qui demeurent sympathiques, mais sans pour autant bouleverser le récit. En l'état, ces détails n'apportent pas grand chose à cet ultime récit.
4/5
Le bilan de ce premier recueil est positif. Objectif atteint par les dessinateurs/auteurs de cette série anthologique, qui compte désormais douze volumes et un hors-série. En parallèle des récits, nous y trouvons quelques pages de fausses publicités et leurs lots de touches fonctionnelles d'humour noir. Il est à déplorer que certaines soient illisibles. Outre la publicité, un éditorial en première page et un poster détachable en dernier y figurent.
Ce poster variant d'un volume à l'autre, laissons faire le jeu du hasard.
Celui récolté à l'achat du volume est: "Fresh flesh and hot chrome" de Singelin (1/3)
En conclusion, si vous êtes amateurs de comics et de cinéma de genre, lancez-vous dans cette ambitieuse série de mauvais goût assumé. Le comics en lui-même est un bel objet, soigné et coloré, signé Ankama, éditeur à la tête de la publication préalable des deux bouquins "Nanarland". Nous ne pouvons donc que souhaiter longue vie à DoggyBags!
Créée
le 19 janv. 2017
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