Quand Zombie s'auto-parodie.

C'était pénible.

Les "Devil's rejects", laissés pour morts dans le film de 2005, sont tout simplement envoyés en prison et sont donc toujours en vie. Une petite pirouette scénaristique pour justifier l'"absence"de Sid Haig (qui apparait une minute grand max et qui est totalement exténué, à l'image de Angus Scrimm dans Phantasm V.) Le film se centre donc sur Otis (Bill Moseley toujours égal à lui-même), sur Baby, et sur le beau-frère campé par Richard Brake.

Sherry Moon Zombie n'a jamais été aussi mauvaise. Son jeu est épouvantable, et elle se ridiculise à chaque scène. Le seul intérêt de "31" était de voir le clown Doom-Head en action incarné par Richard Brake, qui se révélait être une bonne surprise. C'est pas le cas ici, son rôle est complètement osef.

Pour le reste, c'est un remake total de TDR. La structure est la même, les rôles d'anciens personnages ont été transférés à des nouveaux et on se tape le même genre de scènes malaisantes, mais sans aucun propos cette fois-ci et sans aucun moment de subversion. On retrouve même un passage totalement pompé sur La maison des 1000 morts (!) Même mise en scène, mêmes ralentis, chanson similaire également. (Terry Reid)

C'est très mal rythmé en plus, le film fait 2h et surtout, ça ne raconte jamais RIEN.

Zombie devait penser qu'insérer de la nudité et des scènes de violence gratuites dans son film allaient en faire un monument de subversion? En plus, avec ce film il annihile totalement le propos (et la superbe fin) de TDR.

Le film est également parvenu à me faire croire que si "The devil's rejects" est aussi bon, c'est probablement dû à la chance et au hasard..Difficile d'imaginer que ce soit le même gars derrière, ou alors il faut admettre que soit Zombie est devenu tout à fait sénile, soit il n'a plus rien à raconter au cinéma. Dans les deux cas, c'est triste.