La première moitié du tome conclut le tournoi et on s'y amuse toujours autant. C'est absurde mais complètement vraisemblable dans l'univers créé. Les personnages s'y développent un peu, en tout cas leurs liens se renforcent, et on en ressort satisfait.
La seconde moitié voit Son Goku partir à la recherche de la Dragon Ball de son grand-père --toujours si peu intéressé par un vœu personnel égoïste-- et c'est l'introduction de l'armée du Red Ribbon. Autant dire que la menace qu'elle représente fait pâle figure à côté des membres du tournoi et on ne craint pas vraiment pour le sort du héro. Le Terminator Schwarzenegger est rigolo comme référence mais on n'est pas spécialement captivé.
Chose étrange, la colorisation de certaines planches m'a plus dérangée ici qu'auparavant. Pourtant c'est toujours la même technique, on dirait que c'est fait avec des Crayolas. C'est sensé être un honneur d'avoir des pages en couleur mais le résultat est nettement moins bon qu'en Noir&Blanc.
Ce nouvel arc devra trouver un moyen de rendre les adversaires plus coriaces face à Son Goku sous peine de devenir rapidement ennuyeux.