"Drummer Boy" (album 31) c'est une variante de l'album "Les bleus dans la gadoue" (album 13). Est-ce par hasard si les chiffres sont inversés de la sorte? Je viens de m'en rendre compte en les écrivant... En tous cas on retrouve le même concept d'espion inattendu; d'un Blutch lucide et d'un Chesterfield naïf. La différence c'est que l'intrigue est un peu plus tirée par els cheveux ici.
L'histoire se laisse lire, mais déçoit forcément par ce manque d'originalité. En plus, les péripéties ne sont pas très développées et il semble ne rien se passer dans cet album. Les quelques notes d'humour fonctionnent, mais ce n'est pas non plus l'album le plus drôle que Cauvin ait pondu.
Graphiquement, il y a quelques jolis plans d'ensemble remplis de petits détails bien sympas ; malheureusement le découpage est très mou et manque de diversité. Les plans se ressemblent tout au long de cette histoire, ce qui n'aide pas à la rendre plus captivante.
Bref, Drummer Boy n'est pas un désastre, mais au-delà de son pitch, il n'y a pas grand chose à se mettre sous la dent.