Ce quatrième tome est un peu comme le premier : un foutoir. Pas de réel fil conducteur pour tenir tout l'album, Cauvin et Glem y compilent divers gags sur plusieurs années de différences. Sauf que ça fait quelques temps que Glem a son style, du coup ça ne se remarque pas trop.
Les histoires sont assez drôles en majeure partie. Certains font moins mouches. On retrouve toujours des histoires narrées par des personnages ou encore l'interpellation "je... je ne comprends pas" dans toutes les séries de Cauvin, et "Les voraces" n'y échappe pas. Heureusement ce type de gag n'est ici que très rare, Cauvin privilégiant un humour plus acide.
J'aime toujours autant le trait de Glem. J'adore les tronches des lions par exemple. C'est minimaliste, mais ça fonctionne, il y a ce qu'il faut pour construire une expression reconnaissable. Les couleurs sont toujours aussi adéquates par rapport au trait, Dommage que le coloriste ne soit plus crédité.
"Éboueurs du ciel" est donc un album fort sympathique, fort éclectique dans ses gags, comme pour le premier tome, sauf que les auteurs gèrent beaucoup mieux leur univers.