Mad Max futuriste
Rick Remender (Dealdy Class, Fear Agent) et Sean Muprhy (Punk Rock Jesus) se sont associés pour créer Tokyo Ghost...Et forcément quand deux très bon s'allient, on a un rendu tout simplement...
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le 11 juin 2016
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L'annonce d'un nouveau comic tout droit sorti du cerveau de l'Américain Rick Remender est toujours un événement. Dessinateur dans l'animation, puis scénariste star chez Marvel pendant huit ans, il met désormais son talent au service de ses propres personnages. Auteur des acclamés Black Science, Deadly Class et plus récemment Low, il nous livre avec Tokyo Ghost (toujours chez Urban Comics en France) un nouveau récit de science-fiction où l'être humain a, une fois encore, complètement foiré.
Ça parle de quoi ?
Bienvenue en 2089 dans un Los Angeles peuplé de technotox, des junkies lobotomisés numériquement, totalement accros à toutes les distractions existantes. Une société dystopique tellement saturée par la technologie que personne ne se rend compte que le monde est devenu une gigantesque poubelle où l'on crève à petit feu, le nez collé aux écrans. Dans cet enfer techno-putride, seule une ville résiste, Tokyo, où décident de se réfugier nos héros, Let et Debbie. Tous deux chasseurs de primes, ils sautent le pas après un dernier sale boulot et décident de quitter leur prison numérique. Car Let est depuis trop longtemps un de ces zombies violents et décérébrés dont la sévère addiction technologique met en péril le couple.
Pourquoi on adore ?
Parce qu'avec Remender au scénario, Murphy au dessin et Hollingsworth à la couleur, on tient la dream team des comics, ce qui nous donne une sublime pépite. Certes, Rick Remender nous fait réfléchir sur notre propre aliénation aux technologies modernes, mais il nous parle surtout d'amour. Notre amour un peu trop passionnel pour la technologie et, surtout, l'amour d'une femme pour l'homme qu'elle aime, malgré l'addiction qui les éloigne l'un de l'autre. Un hymne à la patience et à la tolérance camouflé par des combats au sabre de samouraï et des courses de gros engins motorisés.
C'est pour vous si…
Vous vous endormez le portable à la main et faites des crises de panique quand votre batterie vous lâche. Ou, plus simplement, si vous aimez les dessins ultra-travaillés de Sean Murphy (Punk Rock Jesus), particulièrement impressionnants dans la superbe édition en noir et blanc de ce premier tome.
Critique publiée sur Pop Up'
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Créée
le 27 mai 2016
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