Le style est dynamique, certaines représentations graphiques sont bien choisies mais quantité d’erreurs, tant sur le fond que sur la forme (voir sur les autres critiques sur ce point), viennent rendre l’œuvre difficile à apprécier.
Le premier point critique majeur est la véhiculation d’une idéologie survivalisme d’extrême droite, avec peu voir pas de nuance ou d’interrogations sur les faiblesses idéologiques du mouvement (si tenté que ce soit un mouvement plutôt qu’un mouvance). Le second point critique est le rôle attribué aux femmes, victimes ou caricatures, dans un monde viriliste et macho. Ça rend la lecture abjecte. Le troisième point critique est la méconnaissance de la science de l’effondrement et c’est un comble pour une BD avec ce titre.
Je déconseille à quiconque de lire la BD sans être un minimum armé niveau culture ‘effondriste’ et écologie politique pour nuancer les propos et détecter les problèmes de discours portés par le narrateur. J’en reviens à regretter ma participation financière à ce projet, le tome 2 sera sans moi.