Comme de coutume, un album qui réussit à nous séduire de bout en bout en dépit de petits défauts à gauche et à droite. Cauvin tente tant bien que mal, et il le réussit bien dans cet épisode, de renouveler les situations cocasses et extraordinaires pour nos deux héros que sont les plus célèbres Sergent et Caporal de l'armée américaine (c'est dit de manière subjective bien sûr).
Une forme de première aussi est de commencer l'album alors que Chesterfield et Blutch sont déjà en mission pour l'armée et de voir qu'ils doivent s'échapper au Mexique pour échapper aux Confédérés.
Comme d'habitude, une relation entre les deux protagonistes qui fonctionne bien. Assez bizarrement, la fin du livre ne me plait que trop moyennement, les deux héros méritaient-ils vraiment à ce que le colonel s'acharne de la sorte après avoir eu droit à des remontrances du Sergent, pas forcément utiles non plus dans cette histoire?