Un bon départ pour ce cinquième tome mais après l'intrigue s'embourbe un petit peu.
Le bon départ, c'est l'utilisation du mythe du Vampire pour s'attaquer à la pédophilie. C'est assez fort. Après, l'auteur ne sait plus s'arrêter et va trop loin (je pense au flashback d'Élise qui n'apporte strictement rien à la narration si ce n'est une manière facile d'attendrir le lecteur). Et puis toute la quête du héros semble trop facile : le nouveau personnage est creux, les anciens (je pense à Gabin) ne sert plus à rien. Enfin, l'album se termine sur une facilité déconcertante, le lecteur ne saura même pas dire comment notre héros s'en est sorti... Navrant.
Graphiquement heureusement, le dessinateur reste à la hauteur : de belles compo, un jeu d elumière toujours passionnant (et renforcé par les couleurs), des proportions globalement respectées, des décors bien documentés.
Bref, un album décevant du point de vue de la narration mais toujours agréable pour les yeux.