Critique de Elles ne pensent qu'à ça - Locas, tome 3 par ChePa
Déception totale. Pour moi aucun intérêt
Par
le 26 juin 2017
1
On aime Maggie et Hopey (enfin, pour moi, surtout Hopey, jamais tout-à-fait sortie de l'explosion "post punk" qui balaya L.A. au début des années 80 - N'oubliez jamais X, les petits !) et on ne résistera pas au plaisir de les suivre dans une quarantaine de nouveaux récits, minutieux, complexes, déjantés, absurdes, romantiques, hilarants, érotiques, incompréhensibles, simplistes, contradictoires. Une nouvelle pierre apportée à l'impressionnant édifice "Love And Rockets", soit une manière révolutionnaire de faire de la BD, aussi puissamment formaliste et conceptuel que fondamentalement au ras du bitume, dans cette manière sublime d'accompagner ses personnages - pour la plupart féminins, magnifiquement féminins - tout au long du chaos labyrinthique de la vie : Maggie prend du poids, hésite entre hommes et femmes et ne vivra jamais sa passion pour Hopey, et autour d'elles gravitent dix, vingt, trente personnages complexes, dont on ne saisit que quelques fragments d'une existence qui est aussi ordinaire et incompréhensible que celle de nos voisins de palier. Magistral, une fois de plus ! [Critique écrite en 2010]
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur.
Créée
le 19 sept. 2014
Critique lue 276 fois
1 j'aime
D'autres avis sur Elles ne pensent qu'à ça - Locas, tome 3
Déception totale. Pour moi aucun intérêt
Par
le 26 juin 2017
1
Love & Rockets est une série de comics indé américains qui jouissent d'une excellente réputation et qui me faisait envie depuis un long moment. Problème, je pensais qu'il n'existait pas de traduction...
Par
le 10 oct. 2014
Locas met en scène ces deux filles qui sont comme des soeurs, Maggie d'un côté, Hopey de l'autre et les fait évoluer de quartiers en quartiers, d'âge en âge. Elles grandissent, grossissent,...
Par
le 4 sept. 2010
Du même critique
Ce commentaire n'a pas pour ambition de juger des qualités cinématographiques du film de Ladj Ly, qui sont loin d'être négligeables : même si l'on peut tiquer devant un certain goût pour le...
Par
le 29 nov. 2019
205 j'aime
152
Il y a longtemps que les questions morales liées à la pratique de l'Art Cinématographique, chères à Bazin ou à Rivette, ont été passées par pertes et profits par l'industrie du divertissement qui...
Par
le 15 janv. 2020
191 j'aime
115
Cette chronique est basée sur ma propre interprétation du film de Charlie Kaufman, il est recommandé de ne pas la lire avant d'avoir vu le film, pour laisser à votre imagination et votre logique la...
Par
le 15 sept. 2020
190 j'aime
25