Conclusion, enfin.

Pour ma part... je trouve cet épilogue assez convenu.
Rick érigé en héros (à juste titre !) la relève, la vie qui se recrééé... et surtout, des pages de texte à la fin de l'oeuvre de la part du scénariste qui raconte un peu sa vie. Et sa volonté de prolonger l'oeuvre, coûte que coûte, pour atteindre le fameux "#300".
Et... même si je salue les changements d'ambiance et de ton audacieux de la part de certaines oeuvres, je persiste à croire que walking dead s'est affadi, et qu'après la fuite d'Alexandria, la série, s'enfonce, lentement mais surement, vers une relative médiocrité. Les morts vivants ne sont plus une menace, les intrigues s'affadissent (malgré Négan qui reste un antagoniste inoubliable) et le monde... se complexifie, les personnages se multiplient, trop, beaucoup trop.
L'angoisse qui prenait aux trippes au début, dans la prison... Cette tension n'est plus là. Ce qui faisait l'essence même de walking dead a définitivement disparu. La série évolue, certes... mais selon moi, elle aurait pu s'arrêter après le tome 14 (ou légèrement après). L'auteur avait prévu une fin alternative que je trouvais séduisante (montrer une statue de rick... qui se détériore avec le temps, à Alexandria, et finit par être investie de zombies)
La renaissance de la civilisation... la neutralisation de la menace zombie, et un final avec un beau happy end... Non, décidément. Même si cette série a eu ses heures de gloire, j'espérais autre chose qu'une fin heureuse pour Walking Dead.
Merci cependant pour cette série qui reste, malgré tout, excellente, oppressante, et explore les profondeurs humaines avec une subtilité et finesse peu commune.
Mais toutes les choses, même les meilleures, ont une fin.
Alors... repose en paix, walking dead. Tu as fait ton temps. Et... ne reviens jamais.