Robotic and so on
Ouais ! De la S-F Space-opera avec des robots ! Ouais ! Descender se déroule dans un monde futuriste où l'humanité a du faire face à l'apparition subite, immédiate et douloureuse de robots géants...
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le 19 févr. 2016
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Aucun doute, la force de ce comics, ce n'est pas la trame de son intrigue. En effet, elle repose sur un concept existant, certes, la haine d'un groupe à un autre (en l'occurrence humains - robots) mais d'une échelle peu plausible - sans compter que le récit ne s'échine même pas à trouver un nom original pour les supers-robots destructeurs (en plus ils moissonnent quoi ?). Bref, le scénario veut trop en faire en abordant quantité de sujets/conflits/ressorts classiques de la SF sauf que, paradoxalement, l'histoire piétine en faisant sans cesse des allers-retours dans le passé, que ce soit par l'artifice de la consultation d'informations sur un serveur (à la limite OK), au reboot mémoire du robot source de toutes les convoitises (il les sort d'où ses images où il se voit lui-même ? il y avait des caméras partout et il a fait un montage ?) ou carrément au flashback du Dr Quon. Sans oublier que Tim parle souvent tout seul xD Bref, du coup il faut du temps pour que l'histoire soit correctement expliquée et posée et pour qu'on ait droit à un peu plus de cliffhanger, mais c'est assez poussif. Autre chose qui m'a chagrinée : les personnages, pas loin du cliché, la palme allant je pense au robot foreur qui me tape déjà sur le système. Le Dr Quon est plus intéressant qu'il n'y parait, quant au héros, ça reste à voir.
Vous me direz : wesh meuf pourquoi t'as mis 7 alors ? Eh bien, les dessins mes amis. Les aquarelles sont vraiment superbes et ce choix donne un aspect assez onirique à l'ensemble, une atmosphère de rêve, de distance, d'éphémère, de diaphane... Bref ça donne tout le ton au comics. Au début je n'ai pas compris tous les dessins mais peut-être qu'il m'a fallu du temps pour m'habituer, m'habituer également à ces choix de couleurs (ou de non couleur ou de non finition) : l'entrée en matière par une apparition progressive des couleurs est vraiment une super idée. On a l'impression de venir du blanc pour voir apparaitre des personnages, tout en entendant ce qu'ils disent. L'effet plongeant dans le vif du sujet est réussi. J'ai bien aimé les découpages hexagonaux, par contre j'ai été un peu déçue des choix de sépia (ou équivalent dans d'autres teintes) pour les scènes se déroulant dans le passé mais bon, j'imagine que là y'a pas trop le choix.
Bref, le premier tome de cette série est un peu bancal mais à la fin s'affirme davantage. Espérons que dans les tomes suivants les maladresses du début petit à petit laissent place à un ensemble plus solide et graphiquement assumé. Parce que c'est quand même prometteur, ce petit bout de BD !
A suivre.
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Créée
le 23 juil. 2017
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