Milky Way
Guardians of the Galaxy 10 D'accord, ce numéro ressemblait beaucoup à une croisée des chemins et la fin de l'introduction. En dix numéros oui, ce qui laisse présumer à un long run pour Gerry Duggan,...
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le 15 juil. 2018
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Yeah! Bendis étant parti, il faut donc le remplacer, et vu que les Guardiens ont le droit à un bon succès au cinéma, nous avons le droit à un scénariste de talent, Gerry Duggan. Seulement, ce n'est pas un dessinateur apprécié de tous car son plus grand succès est la série Deadpool, continuant encore aujourd'hui. Pour moi, il a réussi bien plus que cette série et donc j'avais plutôt confiance en lui, surtout que son domaine, c'est de l'action saupoudré d'humour et de drama!
Mais qu'en est-il réellement?? Et bien, je ne suis à vrai dire pas du tout partagé. J'adore complètement cette nouvelle formule. Une nouvelle formule qui pourra faire grincer des dents de plusieurs fans puisque Duggan (ou la Maison des Idées) a choisi de nous livrer une équipe très ressemblante à celle des films. Mais, sauf si tu es aveuglé par cette politique discutable, tu ne pourras que remarquer que Duggan nous livre une histoire très respectueuse où tout est justifié, ou sera justifié avec plus d'approfondissement par la suite. Le scénariste m'a personnellement prouvé qu'il souhaitait livrer une histoire qui n'allait pas détruire tout ce qu'on construit Starlin, Abnett, Lanning , etc etc. Donc, je ne comprends qu'à moitié ceux qui ragent contre ce comics alors qu'il y a plus d'une volonté d'adhérer à leur passion pour un univers continu et respecté.
Voilà, cela dit, parlons de ce que nous écrit Duggan plus précisément. Et comme toujours, c'est de l'action saupoudré d'humour (le drama se faisant toujours attendre avec ce scénariste) très bien réussie. Chaque "blague" fonctionne très bien et l'action est accompagnée de bonnes idées comme le Galactus cheval de Troie ou les utilisations de Baby Groot. Et chaque personnage a son moment, c'est ainsi que nous découvrons une équipe qui peine à s'harmoniser tellement elle ne se retrouve plus. Les personnages s'individualisent, le cas de Drax étant le plus frappant. D'ailleurs, le fait qu'il soit devenu pacifiste est intéressant et ce n'est pas la première fois que cela arrive. ;) Comparé aux films, c'est plus Rocket qui rempli la fonction de personnage à l'humour manifeste et démonstratif, comme quoi, les films n'ont pas le pouvoir sur tout. Star Lord est bien le seul personnage fidèle à lui-même, il nous en faut un peu plus pour Gamora, et est la copie conforme du personnage des films.
Ce qui m'a fait le plus plaisir et donné l'envie d'en savoir plus, c'est sûrement les intrigues qui pullulent, les personnages secondaire ne se font pas si nombreux mais wow, Duggan créé une réelle atmosphère et j'ai tout de suite été plongé dans cet univers si vaste où les acteurs qui ont leur mot à dire sont très nombreux.
Niveau dessin, c'est parfait! Aaron Kuder a été choisi pour accompagner Duggan et il est vraiment très en forme, c'est magnifique. Franchement, j'ai peu de choses à lui reprocher contrairement à Death Of X où la fin était horrible après un début passable. Ici, il réussi surtout tous les décors et les personnages qui le composent, c'est-à-dire, un univers bien loufoque où des milliers d'espèces cohabitent, même s'ils sont tous humanoïdes. Kuder fait travailler son imagination et ça passe très bien. J'avais quelques réserves, c'était par rapport aux Guardiens mais son Baby Groot est superbe donc c'est réussi. :D
J'adore les Gardiens. Et ce depuis que j'ai lu l'intégralité des péripéties cosmiques de l'univers Marvel par Dan Abnett et Andy Lanning. Même si ce temps est assez révolu, c'est avec joie que je retrouve un peu de tout ça avec Duggan et Kuder.
Je ne saurais dire si ce numéro est moins bon que le précédent, il y manque un peu de situations vraiment très drôles, d'avancement de certaines intrigues, même si Duggan tease beaucoup, et de grands combats mais les situations intéressantes s'enchaînent tellement bien que je suis ravi. La dissolution de cette équipe se fait de plus en plus ressentir et Duggan met très bien en place ses pions comme le fait que Star Lord ait peur d'échouer et qu'ainsi, la Terre se fasse détruire, et il sait que les Gardiens ne doivent pas se dissoudre s'il ne veut pas que ça arrive. Gamora devient vraiment intéressante, c'est pile poil ce qu'il me fallait. Le seul à être un peu en retrait au niveau d'intrigue intéressante, c'est Rocket mais sa compétence au sein de l'équipe le fait inoubliable. Bon, par contre, ça fait deux fois que Duggan utilise la scène "peur interne" dans ses séries pour se recentrer sur ses personnages. Ca ne fait pas très inspiré mais tout ce qu'il y a autour l'est. ^^
Et ainsi nous pouvons parler de Kuder qui est toujours au top! Ce qu'il doit dessiner ici, c'est la collection du collectionneur dans un environnement où la perspective d'Escher est reine mais pas encore assez. En fait, c'est plus par rapport à la couverture que je dis ça. Sur cette couverture, cette perspective est totalement assumée et je pensais que nous aurons le droit d'être bien plus perdu dans la Collection que ce qui se passe réellement. Graphiquement, c'est le seul reproche que j'ai à faire car tout est très bien dessiné, je dirais même que Kuder se fait indispensable au comics. Et puis, j'adore comment il dessine chaque Groot différemment. Non franchement, si l'histoire de Duggan s'essouffle, il nous restera toujours de magnifiques dessins.
Bon, Lemire sur Thanos, c'est pas si merveilleux...
Tout d'abord, il a fallu que j'aille chercher dans ma mémoire ce qu'il s'était passé les six premiers numéros, une fois que je me suis rappelé que ce n'était pas très inspiré, j'ai commencé ma lecture et voici comment cela s'est passé.
On reprend donc sur un Thanos affaibli et au plus bas de ce qu'il a toujours été. Lemire choisit de ne pas nous rajouter de dialogues moraux, le comics est donc très silencieux sur un peu plus de sa moitié, ensuite, il affronte en quelques sortes deux sous-fifres, le genre à se faire rouler dessus par un personnage de troisième zone mais ils laminent Thanos et pour finir, un Deus Ex Machina qui sert aussi de cliffhanger, j'ai donc citer trois temps de ce comics, et nous avons trois problèmes.
Premier problème, les comics presque muets, c'est bien quand on est à fond dans l'histoire et que les dessins sont tellement bons que l'on a pas besoin de savoir ce que pensent les personnages, ça se lit sur leurs visages, ici, c'est German Peralta au dessin et je regrette quand même Mike Deodato Jr. Même si le dessinateur n'est pas mauvais, je trouve qu'il a un peu de mal à nous faire un Thanos bien proportionné dans sa disproportion. Mais sinon, les décors et les émotions senties par le lecteur sont très bons. Seulement, avec un comics presque muet, on va très vite à le lire si les dessins ne sont pas très beaux à nos yeux. C'est peut être pour ça que j'ai lu ce comics en 5 minutes... :/
Deuxième problème, Thanos est ridicule, jamais je n'aurais pensé le voir dans cet état, et je n'avais pas envie de le voir dans cet état. Je me demande si Lemire a compris l'intérêt du personnage, Thanos est l'un des méchants que je préfère car c'est un fou génocidaire, ni plus, ni moins. Alors, qu'il se fasse battre par les sous-fifres dont il est illogique qu'ils se trouvent sur une lune dévastée où il est apparemment dur de manger. Enfin, bref...
Troisième et dernier problème, le Deus Ex Machina ne fait lui aussi aucun sens, Thanos est détesté de tous, sauf des fous. Alors, quand ces ennemis viennent le chercher alors qu'il est incapable de se battre, c'est problématique. La puissance du scénario vaincra, mes amis...
Bref, un numéro qui se lit bien trop vite et dans lequel il ne se passe rien sauf le lattage en règle du plus grand génocidaire de l'histoire de l'univers Marvel.
Bon, je ne pourrais pas juger cet annual par rapport au reste de la série car je ne l'ai tout simplement pas lu. Mais, c'est quand même intéressant car c'est ma toute première approche avec le scénariste Chip Zdarsky, accompagné au dessin de Djibril Morissette.
Au final, je ne peux que remarquer que Zdarsky nous produit un scénario intelligent avec de bonnes idées mais, j'ai trouvé que les combats étaient très inintéressants alors que nous sommes dans une ambiance western des plus plaisantes. Et pourtant, les personnages sont bien gérés malgré le peu de pages que nous avons pour les connaître. Les dialogues sont bons, je n'ai eu aucun problème de ce côté-là. Puis, comme je l'ai dit, le scénario est intelligent. Le twist de fin rend le tout cohérent même si certaines choses restent incomplètes, peut être en serons-nous plus un jour. Bon, par contre, pour moi, tous les héros ne sont pas amis avec Bruce Banner, loin de là, alors que tous les auteurs depuis un moment en font le grand ami de l'univers Marvel. Non, s'il vous plait. Bref, Zdarsky est donc une bonne découverte mais il faut que je connaisse un peu plus ces qualités et ces défauts.
Graphiquement, Morissette est en charge de tout ça et j'ai trouvé que c'était plutôt bien dessiné pour du Djibril Morissette. Il a toujours certains traits que je n'aime pas mais les enlever serait sûrement dénaturer son trait. Donc, je n'aime pas beaucoup et c'est comme ça. Tout simplement.
C'est avec cette nouvelle série que je découvre l'univers de Sam Alexander dont Gerry Duggan a été le maître pendant un certains temps, si je ne dis pas de bêtise. Là, c'est Jeff Loveness, avec comme coscénariste et dessinateur Ramon Perez, qui me fait découvrir cet univers tout en rappelant d'entre les morts un personnage que j'affectionne particulièrement.
Et là, c'est le doute. Alors, autant j'adore le fait que Rider soit de retour, surtout qu'il n'a pas l'air d'avoir eu une résurrection aussi facile que d'autres, par contre, je n'adhère pas aux aventures du "Little-Nova". Ces aventures font bien trop lycéennes, trop gamines, même dans l'espace avec des entités comme Ego. Ce n'est donc pas désagréable mais j'ai beaucoup de mal ave les situations décomplexées à répétition, heureusement que Rider est là pour compliquer l'affaire avec une intrigue qui m'a l'air très bonne. Au début, il faut savoir que j'allais énoncer un problème de rythme mais en fait, c'est tout simplement le fait que les histoires de Calbutman et la Nouvelle m'indiffèrent à un point! :0 Alors, si le scénariste commence à me créer des situations comme quoi c'est pas facile de parler à une fille mais que frapper du méchant, c'est bien plus facile... Oh, lalala... On me perd très facilement. Et puis, le fait que personne ne respecte Sam alors qu'il est Nova, c'est insultant. Donc, voilà le problème pour l'instant... J'espère que l'intrigue sera bénéficiaire pour les deux protagonistes.
Aux dessins, c'est Ramon Pérez qui assure. Et, il va beaucoup dans le sens du scénariste, ce qui est un peu normal vu qu'il coécrit, car ces dessins peuvent fournir de très bonnes idées comme avec Rider mais avec Alexander, je ne trouve pas ça si bon. Et je ne parle que des idées qu'il choisit pour nous raconter cette histoire. M'enfin, je vais laisser ce commencement de série sur une bonne note en disant que j'aime bien le trait de Pérez. Il est très cartoonesque au niveau des formes des personnages mais il s'en détache beaucoup dans les poses qu'il leur donne comme quand Rider vole et sort de l'atmosphère terrestre. Le dessin est assez sérieux et on ressent bien toute l'amplitude de la scène. Donc, voilà, je ne sais pas trop quoi penser car ce début de série m'aura fait avoir des hauts et des bas donc bon...
Wow, franchement, je vous annonce la couleur tout de suite, j'ai adoré...
Mais pourquoi ce retournement de situation?? Tout simplement parce que Loveness et Pérez s'adonne à une critique de la situation actuelle de Marvel Comics avec des petites répliques, à l'apparence inoffensives mais au final très révélatrices, de la part de notre Nova originel, Richard Rider. Le schéma utilisé par les scénaristes est simple, refaire découvrir le monde à Rider avec le Little Nova. Et, donc comme cela, nous avons le droit à voir les Champions et Cosmo avec les réactions de Rider qui ressemble beaucoup à certains lecteurs d'aujourd'hui. De plus, les dialogues sonnent très juste et les personnages nous sont appréciables, voir attachants. C'est franchement bien joué de la part de l'équipe créative, surtout que Pérez gère toujours au dessin et vu qu'il suit d'assez près le scénario, c'est du tout bon.
En fait, je crois que j'adore juste retrouver Rider avec toutes les références qui viennent avec, et qu'il a le droit à une écriture juste donc ça me ravi. Le comics me devient donc beaucoup plus que supportable, je dirais même que j'attends de voir la suite de cette mini-série avec impatience et que c'est dommage qu'elle ne soit qu'une mini-série... :/
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Créée
le 27 nov. 2017
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