Un peu fainéants pour le coup les auteurs
Avec ce 19ème tome, les auteurs retombent pour moi dans des travers dans lesquels ils étaient déjà tombés auparavant, à savoir offrir véritablement le strict minimum aux lecteurs, un album de transition avant d'attaquer le vif du sujet. Si dans les autres opus, on pouvait comprendre le besoin de souffler un peu, de ne pas avoir trop de morts sur la gueule, mais là ça devient un peu trop récurrent et surtout on tombe dans une certaine facilité.
Alors, je vais dire ce qui ne me plait pas trop. Dans cet album, il se passe foutrement que dalle ou presque. On élimine bien un personnage secondaire, le fils de l'ancien politicien, dont tout le monde se fout. A part ça, quasiment rien. Rick essaie de prendre les devants en éliminant le chef des Sauveurs mais se vautre royalement. On s'en fout, Jésus voit en lui le chef que tout le monde a besoin, toutes les communautés. Discours entendu déjà plusieurs fois, à moindre échelle.
Je ressens donc comme une forme de fainéantise chez les auteurs, ou tout du moins de créer un album pour que ça dure encore plus longtemps. Après soyons honnêtes, même si ça traine, il y a encore des qualités. La relation entre Andrea et Rick est montrée de manière très forte avec Andrea qui hurle constamment qu'aucun des deux ne doit mourir. Enfin, il y a le rôle de plus en plus adulte du fils de Rick, Carl, qui est de plus en plus assumé et mis en avant.
Le dessin est toujours de qualité, mais si The Walking Dead persiste dans cette voie, ce comic n'aura bientôt plus rien d'extraordinaire.