Tout ça pour critiquer les préjugés
L'œuvre et l'histoire ne sont pas très intéressantes et ne trouve son sens qu'à la fin du récit avec une confrontation avec Charles Dickens (auteur de Oliver Twist) face à son préjugé sur les juifs. Il faut avouer que Will Eisner arrive encore une fois à nous retransmettre la misérabilisme et la cruauté de la vie des juifs de Londres, ainsi il arrive à nous toucher sur la condition des juifs immigrés rejetés (un thème récurrent chez l'auteur) par la société.
Le dessin est toujours aussi beau et travaillé et certaines mises en page sont assez originales.
Ce n'est pas l'œuvre la plus poétique de l'auteur je trouve, elle apporte je pense un plus à la lecture d'Oliver Twist et fait un parallèle avec les deux personnages et dit à l'auteur que Fagin aurait pu être Oliver si il avait eu de la chance, et non il ne s'est pas retrouvé dans cette position car il était faible mais que l'environnement est parfois trop fort pour que l'on puisse changer sa condition.