Critique numéro par numéro
1 [Février] Autant le dire d'entrée de jeu. Cette série est peut être celle que j'attendais le plus parmis les nouvelles séries All-New Marvel Now. Les FF ont été ma porte d'entrée vers les comics Marvel (merci les intégrales) et je reste encore aujourd'hui profondément attachés à eux. J'avais lâché la précédente série, par Matt Fraction, à cause d'un flash-back se passant avant le Fantastic Four #1 de 61 et qui semblait se dérouler dans les années 90, et ça m'avait énervé car je n'étais pas encore au courant de toute cette histoire débile de "timeline glissante" de l'univers Marvel (pour faire bref, entre Fantastic Four #1 et celui d'aujourd'hui, il s'est pas passé plus de 15 ans, du coup le #1 qui se passait avant en 61 se passe maintenant dans les années 2000. Et oui, c'est assez perché comme concept).
Bref, du coup, le changement d'équipe à la tête du titre me permet de me replonger dans le titre. En plus c'est Robinson aux commandes, un type qui aime bien la continuité et les vieux épisodes des comics, et il arrive avec un arc ambitieux "the Fall of the Fantastic Four", et donc l'espoir, pour moi, de voir enfin une grande saga des fantastic four (ou au moins à la hauteur de Fantastic Four 1234 de Morrison). Parce que bon, la first family est quand même moins gâtée que Daredevil en terme de run de très haute qualité.
Donc, ce Fantastic Four #1, que vaut-il ? Et bien ça commence plutôt très bien. Robinson annonce ce qui va arriver, avant de revenir en arrière et nous raconter le prélude des événements. Ce prélude est très bien mené avec de l'action et un esprit Fantastic Four bien présent. Les personnages sont biens ceux qu'on connaît et c'est ça qui est plaisant, et Reed ne fait même pas son ours dans son labo. C'est inscrit élégamment dans l'univers Marvel sans en faire trop, et on voit des personnages secondaires classiques de FF, et qui sont bien traités eux aussi. Il n'y a peut être que le cliff de fin qui manque un peu d'impact, mais à part ça, Robinson fait franchement un bon boulot.
Et aux dessins, Kirk fait au moins aussi bien. Le dessinateur est brillant et son trait est classique mais hyper efficace. C'est vivant, dynamique, les personnages sont respéctés, les décors sont beaux, il met de la vie dans la ville, les plans sont biens choisis et en plus, Jesus Aburtov fait franchement du bon boulot aux couleurs, très élégantes.
Pour l'instant, j'ai clairement ce que je voulais, vivement la suite [8]
2 [Mars] Après un premier numéro de mise en route très réussi il y a 15 jours, voici le second qui nous fait rentrer directement dans l'arc de la chute des 4F. Malgré quelques légers défauts (comme un évènement important du début de numéro qui aurait dû, à mon sens, occuper une splash page plutôt qu'une case au milieu d'une page pour avoir un vrai impact sur le lecteur), ce numéro est lui aussi très bon, et très prenant. La première chose à saluer, c'est que Robinson débarque bel et bien avec un arc ambitieux. La menace est massive, les 4F sont mis à mal, en plus d'être, bien entendu, établis à priori comme responsables de ça par les new-yorkais. Ajoutez à ça un twist de fin de numéro qui annonce le début de la chute de l'un d'entre eux, cette atmosphère apocalyptique à New York et deux trois autres trucs... Et vous avez un numéro quand même bien sympathique. Il faut espérer que Robinson reste bien dans cette veine car ça peut donner vraiment de très bonnes choses, et ça fait plaisir à voir sur les 4F.
En parlant des deux trois autres trucs qui rendent le numéro vraiment bon, il y a la connexion de la série dans l'univers Marvel qui est vraiment à saluée. Ça fait plaisir de voir ce que font tous les héros de New-York face à la menace (plutôt que de nier l'existence des autres justiciers comme d'hab') et ça fait plaisir de voir que celle ci puise son origine dans la continuité (avec en plus une référence à quelque chose qui a bien 15-16 ans maintenant !). Et ce qui est bien, c'est que ce sont des références accessibles, qui ne vont pas juste paumer le lecteur, et ça permet de rendre l'univers partagé plus crédible.
Niveau graphique, Kirk se défonce encore et livre encore de superbes planches. Son style est plutôt classique dans l'esprit, mais l’exécution est nickelle, c'est hyper dynamique, les plans sont biens trouvés et les personnages ont la classe. En plus, la colorisation est pas mal du tout et met plutôt bien en valeur le travail du dessinateur.
Quelques petits bémol quand même dans ce numéro : on a du mal à vraiment ressentir l'impact de tout ça. La concision, d'un côté nécessaire pour vraiment accroché le lecteur, empêche d'avoir vraiment ce sentiment d'apocalypse à Manhattan. On est accroché au récit, mais on ressent en même temps mal son ampleur, en fait, la menace n'arrive pas à effrayer, c'est plus des éléments annexes, liés à celle-ci qui réussissent à nous transporter. Un autre petit défaut, même si c'est sûrement une décision volontaire du scénariste, est le fait que la relation Ben-Johnny semble bien plus tendue qu'à l'accoutumé et on ne ressent pas trop la camaraderie entre les deux.
Au final un bon second numéro, pas dénué de défaut, mais qui sait proposer quelque chose de suffisamment bon et prenant pour qu'on lui pardonne largement. Hé, les gens, c'est les 4F, le meilleur comics du monde (si on en croit la phrase d'accroche de la série dans les 60's) ! [8]
3 [Avril] Les Fantastic Four de Robinson doit vraiment être la série que j'attends avec le plus d'impatience en ce moment. Il écrit vraiment les FF comme j'ai envie de les lire et comme étant la somme de plus de 50 ans de continuité et c'est vraiment bon. Ce numéro est une nouvelle fois une réussite. Au lieu d'avancer l'intrigue de manière linéaire, on a le droit, tout au long du numéro, a une succession de scénettes mettant en scène différents personnages ou groupes de personnages pour implanter pleins de pistes d'intrigues futures, mais aussi faire une peu de caractérisation, multiplier les références aux aventures passées et mettre en valeur l'immense richesse de l'univers du groupe, tout en restant accessible aux lecteurs.
La bataille face aux espèces de démons venus du Baxter Building et qui avaient attaqués New-York est finie, mais Johnny a perdu ses pouvoirs dans la bataille. Et les 4F pourront ils rester les 4F avec un membre sans pouvoirs ? Sans doute, il y a déjà eu moult remplaçants dans l'équipe par le passé. Mais on ne peut s'empêcher de penser que cet événement est sans doute l'amorce de la chute de la famille. Toujours est-il que Johnny essaye de faire face avec sa coolitude habituelle mais se retrouve tout de même bien déprimé. Il est franchement bien écrit par Robinson qui touche juste et qui le rend très attachant dans cet épisode. Sa relation avec les autres est en plus très bien rendu. Mais ce qui est cool dans ce numéro c'est qu'on ne s'intéresse pas qu'à ça, on parle aussi de la question, souvent éludée dans les comics, de la réparation de la ville, des dommages humains. On parle aussi de la Future Fondation, notamment du sort de Valeria, prometteur, et Robinson installe des menaces pour la suite de la série qui ne s'annonce pas de tout repos pour nos héros. L'une des menaces à venir m'a fait vraiment plaisir car je crois que je n'avais pas vu le personnage une seule fois dans un comics moderne alors qu'il est vraiment cool.
Je ne vais pas m'étaler plus longtemps sur le scénario, c'est franchement du tout bon. Pleins de pistes prometteuses, une caractérisation qui a tout compris de l'essence des personnages et un amour de la mythologie des Fantastic Four qui fait vraiment plaisir à voir. C'est franchement excellent.
Du côté de Leonard Kirk, je dois bien avouer qu'il n'y a rien a redire. Peut être certains décors à un moment, mais à part ça, c'est du tout bon. C'est détaillé, dynamique, les persos ont une bonne gueule, et les plans sont biens choisis. Jesus Aburtov y ajoute de très belles couleurs, très lumineuses, avec de belles ambiances et un jeu d'ombre très sympa lui aussi.
Bref, une série qui est un bel hommage à l'histoire de cette série crée par Jack Kirby et qui porte encore en elle aujourd'hui l'empreinte de son créateur hors norme. C'est ce respect envers tout l'historique des 4 Fantastiques qui rend la série de Robinson si appréciable, tout en proposant une intrigue franchement accrocheuse et prometteuse pour la suite qui n'oublie pas ses personnages. Et en plus, c'est très beau. A mon sens, c'est à lire absolument ! [9]
4 [Mai] Après l'excellent numéro du mois dernier, en tout cas à mon sens, un numéro un peu plus tranquille ce mois-ci qui se concentre juste sur une grosse baston entre les 4F et les Terrifics, qui sont en fait une version du Wrecking Crew améliorée avec le Wizard à leur tête. Le combat est rude et long, et l'aide des FF, Ant-Man, She-Hulk et Ms.Thing ne sera pas de trop !
L'affrontement est sympathique, mais manque de vrais temps forts pour vraiment être passionnant, on ne sent pas les 4F en vrai grosse difficulté à un moment ou a un autre, et ça manque de gros twists. Après, ça se lit tout de même bien, y a des dialogues rigolos, ça fait plaisir de revoir les FF et Leonard Kirk et ses encreurs illustrent ça d'une très belle manière, très dynamique et avec pas mal de belles cases.
Le plus intéressant reste en fait ce qui est autour, comment Johnny vit sa situation, ce que le Wizard révèle à propos de la raison de son attaque, qui rajoute un petit mystère bien sympa et prometteur a toutes les autres intrigues de la série, et enfin il y a ce cliff de fin qui donne vraiment envie de voir la suite et qui renoue quelque part avec les problèmes que pouvaient avoir les 4F dans les années 60 (même si ici, on se doute bien que la résolution du problème sera moins simple que dans les histoires de Kirby).
Pas le meilleur numéro de la série, mais ça reste quand même ultra sympa à lire, comme à chaque fois, et ça reste très très beau. J'ai hâte de lire le prochain épisode ! [7]
5 [Mai] Quel épisode ! Ce numéro king-size est assurément un grand moment du run de Robinson ! C'est bien simple, c'est le procès des Fantastic Four, mais pas seulement pour leur responsabilité dans l'invasion qui a frappé Manhattan au début de la série.... Mais pour tous les dégâts qu'ils ont pu provoquer depuis leurs débuts ! C'est absolument génial, et c'est là qu'on voit que Robinson est un grand fan de la série et l'auteur absolument parfait pour elle ! Les Fantastic Four doivent donc répondre de toutes les destructions, les dommages collatéraux qu'ils ont provoqué, mais aussi pour le fait qu'ils n'aient pas arrêtés Namor, les nombreuses armes ultra dangereuses que détient Reed ou encore les nombreux portails sur d'autres dimensions responsables de terribles invasions. Le procureur ne lâche rien, et c'est vraiment jouissif. C'est un bel hommage à toute leurs carrière, surtout que des guests comme le génial Chris Samnee ou encore Mike Allred, Phil Jimenez, Jim Starlin et Jerry Ordway se ramènent pour illustrer les différentes périodes des héros. On se régale les yeux et en même temps, j'aime cet ancrage de la folie des 4F dans une certaine forme de réalité, où l'on voit un peu les choses du côté de l'homme de la rue. C'est très très bien pensé. Le seul défaut de ce passage étant peut être les décors un brin vide de Leonard Kirk qui a dû sûrement rusher un peu pour livrer le numéro dans les temps.
La fin du numéro nous en plus des nouvelles de Fatalis et Valéria et c'est là aussi très bon. Voir Fatalis jouer les héros pour faire plaisir à la petite fille est un concept tellement absurde que ça en devient franchement génial. Valeria va peut être réussir à faire de Doom, dictateur et génie du mal notable, le meilleur super-héros de la planète, j'ai hâte !
Enfin la dernière partie est très intéressante aussi, même si elle est clairement en dessous graphiquement. Le trait épais et rétro de June Brigman et Roy Richardson ne faisant pas des miracles. Ça enrichit encore un peu plus la trame déjà très dense du run de Robinson qui visiblement aime multiplier les fils narratif et le cliff est une agréable surprise.
Bref, Fantastic Four version All-New Marvel Now est une série toujours aussi géniale. Un vrai bel hommage à la première famille. J'espère que la suite sera tout aussi bien voire encore mieux, car il y a là du potentiel à un run de légende ! [9]
6 [Juin] La chute de nos héros favoris continue dans cette excellente série qui se retrouve en même temps empêtrée dans Original Sin ! Ce numéro est vraiment une transition entre la fin du premier arc qui se terminait sur le tonitruant procès des 4F, qui était absolument jouissif, et donc ce tie-in à Original Sin qui va rajouter une couche aux problèmes de nos 4 héros. Mais le pêché originel des 4F est plutôt attendu (à part si vous lisez le numéro sans regarder la couverture) et joue sur une ficelle bien connue des premiers récits du quatuor. C'est sympathique, surtout que Dean Haspiel et Nolan Woodard utilisent un style délicieusement rétro pour illustrer le flash-back, mais c'est plus les conséquences dans le présent qu'on devrait avoir dans le prochain numéro qui seront intéressantes. Le vrai point fort de ce 6e numéro des 4F, c'est en fait le face à face avec les vengeurs. Alors oui, Robinson et Kirk ne sont pas très renseignés sur la composition de l'équipe (que foutent Iron Fist et Luke Cage dans l'équipe ? Ils n'y sont plus depuis la fin de la période Bendis, bon sang !), mais c'est un passage vraiment important qui se termine par une sublime double page. C'est vraiment de plus en plus la merde pour nos héros, et le pire c'est que ça devrait encore s'accentuer dans les prochains numéros !
Ah, et on a aussi un petit passage sur le devenir de la Future Fondation, désormais en contact avec Jim Hammond (alias, LE perso de Robinson pour son retour chez Marvel) qui est très sympathique et on a hâte de savoir la suite à ce niveau là aussi.
Niveau dessins, il serait temps d'accorder une petite pause à Leonard Kirk qui, je trouve, commence à fatiguer depuis le précédent numéro. Même si il nous offre une superbe double page durant le numéro, je le trouve globalement plus faible qu'au début, avec une augmentation de cases assez moyennes pour de moins en moins de superbes cases. C'était à prévoir, et du coup, je me demande si il ne faudrait pas le laisser souffler le temps de quelques numéros... Au niveau des couleurs, ce que fait Aburtov est sympathique mais pas fantastique non plus et concernant la partie flash-back, le dessinateur et le coloriste de cette partie là font le job mais ce n'est pas franchement génial (c'est dommage que tous les Chris Samnee, Mike Allred et autres Javier Pulido aient été occupés, ça aurait eu de la gueule avec cette partie là illustrée par eux).
Bon en tout cas, Fantastic Four continue son petit bonhomme de chemin. J'ai un peu peur d'une baisse de régime avec ce tie-in à Original Sin, mais on verra bien. [8]
7 [Juillet] Je crois bien que la cover n'a strictement rien à voir avec le contenu de ce numéro... En fait elle aurait bien illustré le numéro précédent, mais là, pour un numéro où l'on ne voit ni Sue Storm ni les vengeurs, c'est assez étonnant... Même les sollicitations du numéro sont à côté de la plaque...
Enfin bref, dans ce numéro, on a la suite du flash-back sur cette énième expérience qui a échouée pour rendre à Ben Grimm son apparence humaine et tout ça à cause de la torche (je ne spoile, il suffit de voir ce qui se passait dans le numéro précédent et la couverture de ce numéro-ci). C'est une situation classique des 4F, mais c'est bien mis en scène, avec de bons dialogues (malgré l'accent lourdingue de la Chose) et une bonne dramaturgie. Dean Haspiel et Nolan Woodard s'en sortent pas mal dans ces pages et sont étrangement bien meilleurs dans les scènes sérieuses et tristes que les scènes d'action ou joyeuses. On aperçoit alors un vrai talent de cadrage, des visages bien expressifs, des couleurs mieux choisies (le gros plan sur la Chose et très beau) et du coup toute la fin du flash-back est vraiment très réussie. Même si j'ai été étonné que Robinson n'appuie pas plus sur le fait que cette expérience était celle de la dernière chance pour redonner sa forme humaine à Ben Grimm et que désormais tout espoir est révolu.
La suite du numéro nous renvoie dans le présent avec les conclusions évidentes qu'on pouvait attendre de la révélation d'Original Sin avant d'embrayer immédiatement sur un nouvel évènement, donnant l'impression d'un tie-in à l'event estival presque artificiel, dont l'importance est difficile à juger pour le moment. En tout cas l'évènement de fin est vraiment intéressant et redonne de la dynamique de la série, continue la chute des 4F et fait suite à une des nombreuses pistes lancées par Robinson dans le #3 en faisant revenir un ennemi historique du quatuor.
Sur toute la fin du numéro, Leonard Kirk est d'ailleurs plutôt en forme. Il y a bien quelques trucs bizarres ça et là dans ses ombrages ou le visage qu'il fait à la Chose, mais c'est dans l'ensemble très réussi avec une imagerie iconique et puissante bien mise en couleur par Aburtov, même si il est peut être un poil trop lumineux par rapport à l'ambiance du numéro.
Au final, ce n'est peut être pas le meilleur numéro de cette nouvelle série 4F, mais je m'éclate toujours autant à la lire. Les personnages sont bons, attachants, bien écrits et conformes à leurs caractérisations historique, les évènements sont intéressants (même si j'espère qu'on sentira plus les répercussions du secret révélé grâce à Original Sin dans les prochains numéros), les dessins sont biens foutus et la fin du numéro est prometteuse pour la suite. Encore une fois, vivement le prochain épisode ! [8]
100th anniversary special #1 [Juillet] Un numéro qui n'a rien à voir avec la série de Robinson et qui est juste là pour célébrer les 4 fantastiques et ce qu'ils seront d'ici 25 ou 50 ans (ou 100 ans ? J'avoue que le numéro n'est pas du tout clair là dessus). Donc voilà, c'est surtout un prétexte pour les auteurs pour créer une histoire imaginaire du futur des 4F. Le seul soucis, à mon sens, c'est de vouloir contenir cette histoire dans un unique numéro de 20 pages, là où ça aurait été plus intéressant de partir sur une mini-série de type elseworld où les auteurs auraient pu développer à l'envie leur vision de ce futur qui n'arrivera jamais, avec des personnages enfin vieux et les enfants Richards enfin adultes et même des petits enfants...
En soi le numéro n'est pas incroyablement génial. Je n'ai à peu près rien compris à la trame de fond, mais ça m'a fait plaisir de voir tous ces personnages, de voir Sue Richards vieille et bien mis en avant, de voir Val devenue adulte et voir la nouvelle génération de fantastiques et même de voir le Docteur Fatalis à leur côté (bon il dit pas grand chose et ne fait pas grand chose, mais quand même). Les relations entre les personnages sont sympas, pleines de tendresse, et le dessin est mignon, donc on passe un pas trop mauvais moment.
Y a un vrai amour des 4F dans ses pages, donc c'est déjà un très bon point, et j'aurais bien pris une mini entière dans cet univers. En l'état, c'est malheureusement trop court, trop anecdotique et trop incompréhensible. [6]
8 [Août] Et la chute des 4F continue, inlassablement. Ben Grimm s'en ai pris plein la gueule ces derniers numéros, après avoir appris le mensonge de ces deux coéquipiers, le voilà désormais accusé de meurtre. Pareil pour Johnny qui voit les possibilités de surmonter sa perte de pouvoir s'amenuiser aussi. Les deux personnages sont vraiment mal et j'ai hâte de voir si ils vont réussir à rebondir. Ben est-il vraiment responsable du meurtre ? Il se dit innocent et il aurait très bien pu être manipulé d'une quelconque façon par un vilain. D'ailleurs cet acharnement sur les héros est-il le fruit du destin ou d'un plan machiavélique délicieusement concocté en secret par un des vilains du quatuor ? Tout est possible. J'espère en tout cas que la chute de Johnny lui permettra de murir un peu, mais rien n'est moins sûr.
Du côté du couple Richards, si ils ont perdus leur maison, leur équipement scientifique et leurs enfants, ils se voient offrir une possibilité de rebondir (enfin surtout pour Reed). Difficile de savoir pour le moment si cela cache là encore un piège où si ça va être une espèce de nouveau statut quo pour le personnage. En tout cas, pour eux, la chute semble être amortie.
On a le droit aussi au sort des enfants de la Future Fondation, chapeautés par un Jim Hammond bien décidé à bien faire. Il va désormais devoir assumer ses promesses.
James Robinson fait donc avancer ses différentes intrigues tranquillement. Difficile de savoir si les personnages vont encore continuer à chuter ou si leur rebond est pour bientôt. L'équipe semble en tout cas pour le moment complètement dissoute et incapable d'être opérationnelle, surtout avec un équipier en prison, un autre sans pouvoirs et sans équipements aucun.
Ce n'est pas l'épisode le plus fou de la série car il ne s'y déroule pas de rebondissement incroyable ou quelque chose du genre, mais ça reste une série très agréable. Ce pauvre Ben Grimm est touchant dans son désespoir et ça fait plaisir quand Robinson et Kirk nous montre une Sue Storm capable de tenir tête à quasiment tous les vengeurs avec ses pouvoirs. On est bien loin de la Sue du début des 4F qui ne pouvait pas faire grand chose en combat, elle semble désormais être la membre la plus puissante de l'équipe. Espérons qu'on puisse revoir ce potentiel dans de futurs épisodes.
Côté dessins, Kirk est impeccable comme souvent. Je trouve qu'il a repris du poil de la bête (en économisant pas mal sur les décors, mais sans que cela gêne vraiment) et il nous offre de très belles pages avec une Chose massive comme jamais que j'adore personnellement. L'encrage de Scott Hana est toujours très solide, là aussi et il n'y a que les couleurs d'Aburtov, qui ont toujours tendance à être un peu flashy et un peu trop rosées sur les visages des personnages, qui n'impressionnent pas plus que ça.
Un bon épisode donc, de transition, avant de futurs événements marquants. Toujours un très bon run sur les 4F et on a envie de savoir ce qui va leur arriver. [8]
9 [Août] Pas de Leonard Kirk ce mois-ci ! En même temps, difficile de tenir le rythme de deux numéros par mois... (à part quand on s'appelle Salvador Larroca, mais c'est une autre histoire). Du coup, c'est Marc Laming, qu'on avait déjà croisé en remplacement sur l'autre série de Robinson, All-New Invaders, qui prend le relais sur ce numéro. Le dessinateur souffre un peu de la comparaison avec Kirk, mais au moins on reste dans un style assez proche, surtout qu'Aburtov est toujours à la couleur pour unifier un peu tout ça.
Côté scénario, tout commence à pointer un complot global orchestré par quelqu'un de haut placé pour nuire aux Fantastic Four. J'espère personnellement que c'est le Penseur Fou qui est derrière tout ça, lui qui sait minuter des plans ultra précis comme nul autre, mais pour l'instant difficile de savoir qui veut vraiment pourrir la vie des 4F. Ce qui est sur, c'est que cette personne y met les moyens. La partie avec la Chose en prison est vraiment très réussie, déjà la Chose de Laming est très classe, et ensuite ce bon vieux Robinson nous sort des vilains perdus dans la continuité, ce qui me fait toujours plaisir, même si le plus réjouissant est certainement le cliff de fin qui annonce le retour d'un personnage disparu depuis étrangement très longtemps de la série. J'ai hâte de voir ce que Robinson va faire avec ça.
Sinon, au niveau des autres personnages, la chute est à différents niveaux. Ça semble aller plutôt bien pour Reed dans son nouvel environnement, même si ça amènera sûrement à une nouvelle rechute du personnage si on se souvient de l'épisode 1. D'ailleurs ça devrait vraiment arriver sous peu car on est actuellement très proche du statut quo dépeint par Susan au début de la série.
La série est en tout cas toujours aussi agréable à lire, même si je trouve qu'elle a un peu ralenti le rythme sur ce deuxième arc. Robinson prend plus son temps, charge un peu moins les numéros d’événements marquants, même si ça reste bien écrit, plein de bonnes idées et traitant efficacement de tous les personnages de la mythologie des 4F. J'ai toujours hâte de voir où tout ça va nous mener, que ce soit au niveau du cliff de fin d'épisode ou du mystérieux vilain qui peut se cacher derrière tout ça. L'avantage, c'est que la série sort désormais deux fois par mois ! [8]
10 [Septembre] Même si j'aime toujours autant lire la série, et même si je le lis avec une impatience de fou furieux à chaque semaine de sortie, force est de constater une petite baisse de régime globale dans ce second arc. Rien de bien grave, la série reste quand même solide, mais le rythme s'est ralenti, Laming est quand même un cran en dessous de Kirk aux dessins, et il y a quelques maladresses, surtout dans la dernière partie de ce numéro, qui m'agacent un peu.
Toute la première partie avec les retrouvailles entre Ben Grimm et She-Thing est géniale. Ressortir le personnage de l'oubli est vraiment une idée formidable qui devait arrivée un jour où l'autre, et je trouve que Robinson l'exploite vraiment bien, surtout que ça permet de donner un véritable élan à toute l'intrigue autour de la Chose. J'ai vraiment hâte de voir sur quoi va aboutir cette aventure en prison.
De même, il y a des bonnes idées du côté de Johnny, même si on ne le voit que trop peu. Par contre j'ai été moins convaincu par ce que fait le S.H.I.E.L.D. dans la scène de Susan et par la séquence sur Reed Richards où l'homme le plus intelligent du monde et doté d'un corps complètement élastique ne semble être que l'ombre de lui même. Quand je me souviens de l'utilisation hyper inventive de son corps dans le run de Kirby pour défaire ses adversaires et quand on voit ce 10e numéro, on se dit que les scénaristes et les dessinateurs ne savent clairement plus utiliser le personnage... Et quel manque de jugeote de la part de Reed, on croirait presque revoir le benêt du run de Fraction. Du coup, ce numéro qui commençait sur le chapeau des roues avec une ouverture très efficace se termine en eau de boudin, dommage. La série n'est pas devenue nulle pour autant, loin de là, mais je pense que Robinson aurait pu faire une utilisation plus efficace de Reed. Et on aurait pu avoir un cliff plus inattendu. [7]
Annual #1 [Octobre] La série FF de Robinson s'offre encore une fois un numéro à la pagination plus importante avec ce premier annual. Cette fois on a le droit à un numéro, comme l'indique fort bien la couverture un peu dégueulasse de Greg Land, concentré uniquement sur Sue Storm, Valeria Richards et Doctor Doom. Bref, un trio de personnages bien sympas et riches en potentiels. L'occasion de voir un peu plus la Latvérie aussi.
Et le numéro est très bon. Sans rejoindre les standards de qualité des premiers numéros, on a le droit à un numéro très solide qui aurait été parfait sans cette fin que j'ai trouvée un peu sèche et anti-climatique et sans cette curiosité d'apprendre que Valeria n'avait que 3 ans, là où je pensais qu'elle en avait 4 ou 5 (mais bon, je ne sais pas quand les enfants Richards grandiront enfin...). A part ça, Robinson exploite super bien la situation et poursuit surtout son travail sur Sue Storm qui est vraiment très intéressant. Comme on avait pu le voir dans son face à face avec les vengeurs, Sue est devenue actuellement ultra puissante et elle le montre encore une fois dans ce numéro et c'est juste jouissif de voir ce personnage qui a l'origine ne devenait qu'invisible et ne faisait pas grand chose se mettre désormais à détruire des armées sans sourciller. C'est franchement bienvenue. Et l'autre point intéressant concernant Sue Storm, c'est ce twist qui arrive vers la fin du numéro et qui vient se rajouter à toutes les couches de problèmes qu'ont les 4F en ce moment. Ça promet des développements intéressants.
Bon et niveaux dessins, Tom Grummett fait du bon boulot avec une Sue Storm bien badass, un Dr.Doom bien classe, un niveau constant, pas trop de grosses faiblesses et pleins de doubles pages (avec un découpage un peu bizarre mais ça se lit bien). Du coup, j'espère qu'on le reverra sur la série si il y a besoin d'un remplacement dans les prochains mois (même si j'aimerais surtout revoir Kirk aux dessins). Et les couleurs de Jim Charalampidis, certes très classiques et sans ambiances, font franchement bien le job. Ça pète pas à l’œil, ça marche plutôt bien, c'est chouette.
Bref, bon annual pour les 4F et vivement le #11. [8]
11 [Octobre] Et bien revoilà un excellent numéro de Fantastic Four ! Leonard Kirk est de retour aux dessins et nous sert des pages absolument fabuleuses, notamment celles de fins du numéro, sous la pluie, qui déboîtent vraiment, avec les aplats de noirs, les gouttes dans tous les sens, le découpage hyper classe et la multiplication des halos de lumières correspondants aux néons des enseignes new-yorkaises par le coloriste Jesus Aburtov. Cette fin de numéro est vraiment le temps fort de cet épisode #11. J'ai vraiment pris mon pied et j'ai en plus hâte d'en savoir plus sur le cliff de fin.
A part ça, le reste du numéro était très bon, que ce soit au niveau des dessins, donc, mais aussi du scénar', où Robinson continue tranquillement la chute de l'équipe (mais elle devrait remonter sous peu). La piste d'un ennemi stratège de l'ombre derrière la grande chute des héros est de plus en plus soulignée même si l'on a pas encore la moindre idée de qui ça peut être. J'espère toujours que ce sera le Penseur Fou, mais on verra bien ça en temps voulu. Les personnages sont toujours biens écrits et sont toujours aussi agréable à suivre, et le retour de Wyatt et She-Hulk, deux personnages ultra cools de l'entourage des 4F, est franchement bienvenue.
Le seul élément qui assombrit le tableau, c'est de désormais savoir que le run de Robinson ne sera pas si long que ça vu qu'il s'arrête vers Mars/Avril, ce qui fera encore un petit run d'un an pour les 4F... Dommage. Mais en attendant, profitons en bien ! [9]
12 [Octobre] Et l'on s'approche chaque mois un peu plus de la fin de Robinson. Ce qui me fait un peu pleurer intérieurement, je l'avoue, mais en attendant je profite car James Robinson et Leonard Kirk (toujours de retour aux dessins) livrent encore de bons numéros !
D'ailleurs, depuis l'annual, je trouve que la série a retrouvée sa forme d'antan après le passage autour d'Original Sin et celui dessiné par Laming où le scénariste se laissait emporté dans la décompression (et surtout la révélation liée à Original Sin n'a servi strictement à rien et on aurait pu (et dû) s'en passer). Maintenant que tous les personnages sont au fond du trou (bon même si la situation pourrait empirer pour Sue si Malice revient dire coucou), il ne s'agit pas de rester à ne rien faire mais de réagir. Et c'est là que ça devient intéressant. Il apparaît de plus en plus évident que tous les malheurs des 4F ne sont que les résultantes d'un plan bien ficelé (d'ailleurs l'insistance sur les ficelles du plan semblerait indiquer le Puppet Master en grand orchestrateur, mais ce n'est peut-être que surinterprétation de ma part). Les 4F font face à des génies du crime depuis des années et ce n'est pas la première fois qu'ils tombent dans les pièges et les machinations toujours plus retorses d'ennemis voulant venir à bout du quatuor. C'était plutôt logique pour ce run "final" de la série de rendre hommage à cette tradition, mais avec une sorte de piège ultime.
En tout cas le trio Spidey - Wyatt - Torche est à la recherche de ce mystérieux commanditaire et Reed, toujours malin, s'interroge aussi sur la situation. Les personnages sont toujours aussi bien écrits et agréables à suivre, le passage avec Fatalis est juste génial (et semble se passer après Axis, mais je ne suis pas sur), et les révélations finales sont très cools. Ce qui me plaît c'est que Robinson est bien décidé à utiliser l'ensemble de l'historique des 4F dans son histoire et il est prêt à utiliser toutes les périodes pour ça, même celles qu'on à pour habitude de cacher sous le tapis.
Un très bon numéro pour un très bon run sur d'excellent personnages. Vivement la suite. [8]
13 [Novembre] Et encore un excellent numéro pour Fantastic Four ! Cette série est vraiment réjouissante à lire mois après mois, et ne déçoit vraiment pas ces derniers temps ! Dans ce chapitre, les pions se mettent en place pour que la contre-attaque des 4F puisse se faire et c'est vraiment réjouissant !
Robinson a révélé depuis le précédent épisode qui était le grand méchant en la personne de John Eden. Je pensais qu'il ne s'agissait que d'un pion, mais tout semble indiquer qu'il est le grand commanditaire de tout ça. Reste désormais à connaître ses motivations. En tout cas, il est aidé des vengeurs de la période Heroes Reborn et il ne sera certainement pas simple pour nos héros de le défaire.
Ce qui est toujours aussi génial dans ce run c'est que Robinson arrive vraiment à faire une synthèse de l'histoire des 4F. Les personnages se souviennent de tout ce qui a pu leur arriver, et on a des clins d’œils à toute leur continuité, sans pour autant perdre le lecteur. C'est toujours très malin. J'étais vraiment content de voir les guests du numéros qui sont vraiment des personnages que j'aime beaucoup, qui sont liés aux 4F et qui interviennent lors du temps fort du numéro, autour de Ben Grimm, qui est vraiment jouissif.
Bon et puis Leonard Kirk est toujours excellent aux dessins. La double page d'intro nous met directement dans l'ambiance et ensuite impossible d'en sortir au vu des qualités du dessin et du scénario de ce numéro. C'est vraiment très bon, la dernière page est iconique au possible et présente en plus une dynamique d'équipe très intéressante qui donne encore plus envie de lire ce qui va se dérouler ensuite ! Vite ! [9]
14 [Décembre] Et encore un numéro super plaisant ! On a le début des révélations sur John Eden, le grand vilain du run de Robinson, et celles-ci sont absolument croustillantes. Le scénariste nous sort un concept de dingue qui colle parfaitement avec ce qu'il a fait jusque là et j'ai vraiment jubilé à sa découverte. A part ça, le numéro est super rythmé, et enchaîne bon passage sur bon passage, c'est vraiment un plaisir à la lecture. L'histoire avance, les personnages sont vraiment tous super biens écrits, et Leonard Kirk défonce tout aux dessins.
Y a vraiment rien à dire, cette saga est géniale, je prend un plaisir monstre à chaque numéro et j'ai vraiment envie de voir comment tout ça va se terminer. Encore un très bon épisode, tant mieux ! [9]
642 [Janvier] Retour à la numérotation originale de la série pour ce dernier arc des 4F par Robinson. C'est triste que ça se termine déjà, au bout d'un an de lecture trépidante, mais au moins le voyage aura été bon, et ça semble bien parti pour s'achever en beauté.
En beauté c'est le mot puisque que Kirk est toujours aux dessins et continue de nous régaler avec ses pages détaillées et vraiment nickels. Les personnages ont de bonnes attitudes et expression, c'est vivant, c'est impressionnant quand il le faut...
Et puis le scénario est toujours aussi bien. Le Quiet Man continue de s'expliquer, de faire grandir son charisme, de dévoiler le nombre de coups d'avance qu'il a sur les personnages pendant que nos héros essayent tant bien que de mal de sauver la situation, de se sortir du pétrin, de se retrouver les uns les autres. L'esprit 4F est bien là, les personnages sont toujours biens campés, les références à la riche histoire de l'équipe et de Marvel sont là aussi et c'est vraiment très sympathique. Hâte de voir le dénouement de tout ça. [8]
643 [Février] Le run de Robinson approche de plus en plus de sa fin mais ce n'est pas très grave puisque c'est toujours aussi génial. Le scénariste maîtrise parfaitement son histoire et en plus il laisse beaucoup de place à Leonard Kirk pour qu'ils puissent nous livrer des pages toujours plus belles les unes que les autres, c'est toujours un régal à ce niveau là. On a le droit à des scènes de bataille somptueuses mais aussi à des moments plus sensibles où l'artiste arrive à faire des expressions et des cadrages qui sonnent très juste, c'est vraiment maîtrisé. Et puis il faut dire que le scénario de Robinson est lui aussi soigné. Alors oui, c'est ultra décompressé (c'est peut-être le seul défaut du numéro, j'aurais aimé qu'on avance un peu plus), ça prend son temps pour tout expliqué et le côté fanboy de la continuité du scénariste est une fois de plus très présent quand il nous refait tout l'historique d'un héros obscur des années 90 ou quand il fait références à moults personnages secondaires Marvel. Mais c'est toujours fait assez finement pour que ça reste compréhensible et accessible pour tous types de lecteurs.
Donc voilà, c'est toujours très bon, c'est très bien mené, avec suffisamment d'ambition et de grand spectacle pour faire honneur aux personnages et offrir une belle conclusion à cette histoire. Vivement le mois prochain. [8]
644 [Mars] Avant-dernier numéro de la série et du run de Robinson et au lieu de pleurer la disparition prochaine de la série, je préfère profiter de l'excellent final que les auteurs nous serve et qui est vraiment à la hauteur de l'histoire que l'on nous raconte depuis un peu plus d'un an et surtout à la hauteur de cette équipe géniale qu'est celle des 4F.
C'est bien simple, on nous sert en ce moment une bataille apocalyptique digne d'un arc des Avengers ! Et les dessins de Leonard Kirk sont toujours plus beaux et rivalisent presque avec de que peut servir Stuart Immonen. C'est vraiment de l'excellent boulot et on est immédiatement embarqué dans le récit. Surtout que c'est toujours aussi riche, toujours aussi malin, avec des personnages attachants, cohérents avec leur histoire et biens écrits. L'histoire des 4F et de l'univers Marvel est toujours aussi bien comprise et digérée pour servir quelque chose de vraiment excellent et complet.
Franchement, c'est un régal. Je suis hyper content que mon équipe favorite soit aussi bien servie, ça fait plaisir à voir et j'ai vraiment hâte de voir quelle sera la conclusion de cette superbe odyssée. [9]