J'aime la manière dont c'est raconté, le réinvestissement des contes et la manière de les traiter que ne renierait pas Bettelheim j'imagine car toujours pas lu la Psychanalyse des contes de fées.
Le texte et les entrelacs entre les histoires des différents personnages entre elles et avec l'histoire du monde sont fascinants.
Le dessin au premier regard un peu sucré ne l'est en fait pas du tout et colle à la fois à l'époque et à l'histoire contée.
Mais, si j'ai accroché aux histoires et aux différents fantasmes des un.e.s et des autres sur la plus grande partie de la BD, j'ai décroché au moment où cela devient sadien, ou millerien,
enfin bref, le coup des pulsions pour les enfants et/ou les parents qui donnent lieu à des débauches incestueuses et pédophiles (bien que l'auteur insiste grâce à une mise en abyme sur le côté fictif et non réalisé du fantasme), moi, ça me gonfle, comme une figure imposée dans la littérature érotique, alors oui, certes, Freud, Oedipe, tout ça mais bon, techniquement, je ne sais pas si ça sert vraiment le propos, s'il est cohérent que les moments-clés tournent autour de ces interdits et tentations-là,
peut-être que c'est moi qui passe à côté du sens et qu'après la lecture de Bettelheim je changerai ma critique, mais pour l'instant, j'ai un dilemme, j'apprécie vraiment 80% du livre et n'aime pas le reste.