Malsain

Pas étonnant que ce soit-disant shonen sorte dans nos contrées dans la catégorie seinen tant le propos est extrême et les situations malsaines.

Je ne vais pas m'attarder sur la qualité graphique qui est bonne et le découpage clair. Il n'y a pas de chose époustouflante ou ratée, on est dans du classique sans grand relief mais vraiment pas mal. En fait c'est bien dans les situations exposées que Fire Punch semble vouloir puiser son intérêt et je m'étonne du battage médiatique et de la grosse pub à la Japan Expo 2017 autour d'un titre aussi anecdotique que dérangeant. Je soupçonne que les compliments faits par les créateurs de "One Punch Man" y sont pour quelques-choses mais on est très loin de l'univers de Saitama.

Fire Punch c'est une histoire de vengeance. tel semble être le moteur du personnage principal qui a vu sa soeur et son village réduits en cendre par un homme ayant le pourvoir de projeter un feu qui ne cesse de brûler que lorsque son combustible est détruit. Le héros s'en sort en vie grâce à un pouvoir de régénération digne d'un Wolverine en grande forme.
Bon l'histoire de base est on ne peut plus classique mais le traitement et les situations sont une surenchères dans le dégueulasse et malsain. En effet, dans se premier tome certains auront le plaisir de voir aborder des thèmes et déviances si chers aux tueurs en séries. On a : du meurtre, de la tuerie de masse, de l’anthropophagie, des mutilations, de la torture (la description de la souffrance semble ravir l'auteur), de l'inceste, de la pédophilie et de la bestialité... Et oui bande de petits veinards, et ce n'est que le premier tome.

Ce que je retire de tout ça n'est vraiment pas grand chose de bien. L'auteur semble prendre un plaisir dégueulasse à faire souffrir ses personnages et de réduire à néant chaque lueur d'espoir. Bref je n'ai pas une profonde aversion pour se titre mais un certains dégoût envers la mentalité de l'auteur qui va chercher dans le toujours plus dégueulasse gratuit.