Because I'm Bad ! I'm Bad !
Comme chaque année, le rituel de l’event des deux grands concurrents DC et Marvel sont sortis, et actuellement, alors qu’Infinity s’est déjà terminé en France, « Forever Evil » commence a pointer le bout de son nez, suite à la saga « Trinity War« . Attention, afin de pourvoir parler de cet event, je vais devoir dévoiler la fin de « Trinity War » déjà publié dans les kiosques Justice League Saga en France.
Découlant directement de Trinity War, la Justice League a disparu, excepté Batman et Catwoman et le Syndicat du Crime a mis le pied dans notre univers afin d’en faire leur monde, cependant, chacun a un plan personnel qu’ils comptent mettre au point, chacun de leur côté. Alors que Lex Luthor face au désastre tente de prendre les choses en main. Batman et Catwoman sont alors les deux seuls derniers super-héros à essayer de sauver Dick Grayson alias Nightwing.
Ce concept que l’on a pu vaguement retrouver lors de « Dark Reign« , qui est considéré comme le dernier bon event qu’a pu nous pondre Marvel. Cependant, les points de vu et les conséquences sont loin d’être les mêmes, et les possibilités vastes pour le prochaine event.
Je ne cache pas avoir du mal avec le personnage de Lex Luthor en général. Seul Grant Morisson a réussi à le rendre intéressant selon moi, par la maxi-série « All Star Superman« . Par Forever Evil, on apprend à apprécier Luthor, sans que sa personnalité ne change pour autant. Son caractère possessif, sans coeur, stratège et aux tendances manipulatrices restent présentes. Loin du super-héros pour lequel passait Osborn, Lex Luthor est un anti-héros. Il reste mauvais, même dans son action héroïque qui est, sauver la Terre.
Quand au Syndicat du Crime, chaque personnage est développé en parallèle dans la série Justice League, à la qualité variable, dans laquelle on suit, une histoire des origines d’un membre du Syndicat, et l’histoire du point de vu de Cyborg qui a été détruit à la fin de Trinity War. Certaines origines sont simples et parfois sans intérêt, comme Power Ring, ou Johnny, parce que ces histoires sont regroupées en un seul et même numéro et leur développement et bien trop rapide. Alors que les origines de Owlman sont biens plus fortes et ont un intérêt pour l’histoire et le futur de l’event.
Forever Evil est un peu le survival super-héroïque, mais cet aspect est trop vite passé en revue. Batman tente de se cacher pour agir plus efficacement, mais évidement son lien avec Dick Grayson l’emporte sur son esprit stratégique. Les relations entre les différents personnages sont parfaitement établies et chaque personnage doit se forcer à agir et prendre des décisions. Certaines actions peuvent sembler étrange, parfois même contradictoires par rapport à la façon de penser connues des personnages, mais je me doute bien que Geoff Johns a de la suite dans les idées et que tout ceci sera expliqué. Sans quoi, le final de Forever Evil risque fort de diviser.
Bref, Forever Evil a une mise en scène de série télévisé et doit se lire comme tel. Il ne faut pas croire que DC ne fait que du super-héros bien propre, cet event est sale et se veut osé, par les actions des personnages à la violence parfois extrême. Très surprenant de la part de cet éditeur, qui a vraiment décidé de tout changer depuis les New 52. Les conséquences ne seront pas éternelles, mais marque une toute nouvelle expérience pour de nombreux personnages. Il fallait oser, Geoff Johns l’a fait !