déçu
Forcement on nous vend ça comme l'auteur de blacksad, alors on s'attend à aussi bien. Malheureusement le scénario n'est pas vraiment au rendez-vous. L'ambiance de cette communauté qui se désagrège...
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le 16 sept. 2012
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[critique basée sur les deux tomes de Fraternity, non précisément le second tome]
Les utopies - et les dystopies -, on le sait, sont des sujets de prédilection pour la littérature, et souvent aussi pour la bande-dessinée.
Fraternity est l'une de ces séries qui tentent d'aborder ce thème de la construction d'une communauté idéale, fondée sur l'égalité et libre-arbitre. Mais finalement, ce sujet n'est pas le centre d'intérêt de cette bande-dessinée, et je l'ai davantage vu comme un "fil rouge" à l'histoire.
Le scénario se concentre, en effet, avant tout sur l'arrivée impromptue d'un garçon muet, trouvé seul dans la forêt, et recueilli par une membre de Fraternity. Cette nouvelle venue est vue d'un mauvais œil, notamment parce qu'une bête gigantesque et inconnue liée étrangement au gamin se met à terroriser le village...
Si le premier tome se concentrait plutôt sur l'aspect "fantastique" et "angoissant" de cette menace (ou non?) abominable, le second tome présente lui l'auto-destruction progressive de la société idéale que les villageois ont voulu créer. L'intrigue monte ainsi crescendo au fil des pages, jusqu'à atteindre son paroxysme sur les derniers moments : un élément que j'ai beaucoup apprécié... et qui vient sauver, avouons-le, un scénario des plus classiques. L'humain est foncièrement mauvais - les romances terminent toujours mal - finalement les gentils ne meurent pas vraiment... Enfin bon, peu d’originalités, et une bonne dynamique qui s’achève en queue de poisson.
Toutefois, il faudrait être avare pour ne pas reconnaitre la qualité graphique des dessins. Le trait est fin, les décors somptueux, et la palette de couleur assez pâle renforce merveilleusement bien l'ambiance déjà oppressante & mélancolique créée par le reste.
Deux tomes qui se laissent lire facilement, mais qui ne marqueront pas les annales.
Créée
le 22 oct. 2016
Critique lue 185 fois
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