tissé sur une intrigue de jeux d'influence et de pouvoir, ce volet des reines de sang monte habilement un jeu de chaise sanglant très bien orchestré, malheureusement une colorisation une nouvelle fois déplorable vient atténuer totalement le dessin que l'on sent pourtant maîtrisé sous cette vilaine couche. Les gros plans sont ainsi attrayants, le trait donne parfois la sensation de vitrail collant très bien au récit, mais dès que la focale s'éloigne, le dessin est dilué par la couleur et les cases perdent de leur saveur. Dommage, le potentiel était là.
Mais ceci n’empêchera tout de même pas l'immersion et l'envie de lire la suite et fin.