passant dans la moulinette des révisions 3D des classiques des années 80-90, c'est cette fois saint seya qui pour les plus vieux se montrera bâclé, pour les plus jeunes une occasion pas honteuse de découvrir la mythologie chevaleresque.
Remaker une série aussi iconique pouvait s'en sortir? Objectivement non. Transposer uniquement aurait soulevé la question du pourquoi, oser comme c'est le cas ici, c'est toucher à une oeuvre qui avait déjà tout.
Au jeu des comparaisons, donc, on pourra regretter l'apparition d'un méchant militaire superflu qui donne des scènes de combat contre des chars ou des tanks assez embarrassantes. Ce nouvel arc, peut intéressant cause dommages au premier opposant de la série : Ikki. En tant que sbire, il se voit relégué au vilain aux motivations pas assez fortes là où jadis il se posait en superbe sinistre avec un fond justifiable et pardonnable. Par ailleurs on l'affuble de sous fifres insipides en forme de robots anonymes au lieu d'opposant noir en forme de dépassement de son rôle de chevalier d'Athena pour outre passer le coté obscur de la force.
Une vrai triste idée renforcée par l'absence complète de sang, effaçant complètement la violence initiale des confrontations.
On pourra aussi trouver malheureux le choix de les cantonner à un tournoi de fight club anonyme sous un désert là où avant on avait un rendu public et assumé de super héros.
Pour le reste, ça passe, c'est pas de l'escroquerie non plus, l'animation est honorable, le chara design, un brin kikoo par moment, aussi et quelques idées nouvelles permettent à la série de ne pas flopper.
Ainsi, ça va vite, peut être trop, encore une fois, sur le phoenix, ça affiche moins d’ambiguïtés sur les motivations et les non dits (Marine, les chevaliers d'or,...) pour chercher souvent l'essentiel.
Le premier arc n'était pas non plus la partie la plus attrayante de l'OAV, c'est bien donc le sanctuaire qui validera ou non la justification de ce remake.