Gamaran, tome 1 par Angélita
Et cela a été ma première expérience du manga.
Chez moi, bien entendu, ils m’ont dit de le dire de la droite vers la gauche. Mais je le savais.
Pour tout dire, c’est assez déroutant quand on est habitué au contraire, même pour les BD.
Les mangas sont également des livres de poche. Et certains caractères sont assez difficiles à lire, surtout lorsqu’ils sont écrits très petits.
Tout est en noir et blanc au niveau des dessins. Parlons-en des dessins de l’auteur. Ils sont tout simplement superbes et bien maîtrisés. Les personnages sont très bien dessinés, les scènes de combat également. Au niveau des personnages, on n’arrive pas trop à faire le lien entre un homme et une femme, surtout pour Naoyoshi, que j’ai pris très longtemps pour une femme pourtant c’est le 28ème fils de Naomasa Washizy.
Après il faut aimer les histoires de combat. Mais l’alliance improbable entre ce 28ème fils, dont la mère est une femme de basse classe, et le jeune descendant, un enfant, un jeune adolescent, de l’école Ogame est bien trouvée. Ce jeune maîtrise pratiquement tous les arts martiaux pour pouvoir se défendre. Il lui suffit juste d’un regard pour emmagasiner ce que fait l’autre et il le reproduit à la perfection. Mais c’est une forte tête, une tête brûlée qui préfère, dès le départ, tenter de battre les plus forts, même s’il est tout seul. Il est le vassal de Naoyoshi puisque ce dernier l’a choisi pour combattre et ainsi devenir le maître d’Unabara, l’Antre des Démons. Bien entendu, on connaît le nom de toutes les écoles qui doivent s’affronter, mais l’auteur s’est réellement intéressé à l’école Ogame et le chef, qui boit beaucoup de saké, de l’école Tengen. Les coups et les mots japonais sont bien expliqués.
Les combats ont réellement commencé et un seul en sortira vainqueur mais ce sera aux prochains épisodes.
Le manga est très rapide à lire. Il faudrait peut-être plus détailler les dessins, les coups qui s’échangent…