GE Good Ending
6.7
GE Good Ending

Manga de Kei Sasuga (2009)

Ce manga raconte l'histoire d'un choix. Celui de Seiji Utsumi, qui en pince pour Shô Iketani, mais il n'ose pas se déclarer à elle. Son amie, Yuki Kurokawa, va le pousser à avouer ses sentiments, mais à force d'être aussi prévenante avec lui, les sentiments se mettent à basculer.


Long de seize volumes, ce shonen me parait être un peu plus mature que d'autres, pour la bonne raison que déjà, le héros de la série ne s'éparpille pas entre plusieurs filles. Il aura très peu d'histoires, et même si d'autres sont séduites par lui, il ne s'écarte jamais de sa voie, tout ça pour avoir le fameux Good ending, celle avec qui il vivra sa vie. Ensuite, si il y a un tout petit peu de fan service, l'histoire reste au fond crédible, parfaitement plausible, et ressemble à ce que vivraient des tonnes de lycéens, à savoir sortir avec quelqu'un, voire coucher avec. Le sexe n'y est en tout et pour tout qu'une seule fois, et ce de belle manière. Pour parler franchement, le fan service sera surtout représenté en la personne de Risa Ônuma, la fameuse fille à forte poitrine, très peu sure d'elle et qui montera quelquefois, par inadvertance, ses arguments, mais là aussi, sans que ça ne vire au porno.


D'ailleurs, il est étrange de constater que l’édition française du manga, édité chez Kana, réserve ce titre à un public plus averti. Comparé à des titres du même genre (Video Girl Ai ou Love Hina), ça reste très sage.
Quant à l'auteure, Kei Sasuga, dont c'est le premier titre, le trait impressionne par sa maitrise, avec un dessin déjà accompli dès le premier volume, et qui donne de l'épaisseur aux personnages : ils paraissent tous bien en chair.
La longueur de la série fait que je ne veux pas en dévoiler trop, mais le ton reste plus souvent doux-amer que vraiment drôle; même si il y a des moments où on peut sourire, notamment grâce à Eri Takiguchi, la blonde du groupe, qui au fond parait être la plus saine de toutes. Le reste des personnages est vraiment intéressant, y compris le trio féminin car on voit bien que leurs blessures personnelles les renforcent, aussi bien face à leurs décisions qu'à leur avenir. Le viol, ainsi que la peur du grand amour sont ainsi évoqués.
D'ailleurs, la fin, qui termine véritablement la série, est une belle revanche sur la période difficile vécue par le trio Utsumi-Kurokawa-IKetani, et que chacun aura fait son bon choix.


Au final, j'ai été séduit par le ton un peu plus mature que je ne le pensais, juste ce qu'il faut de fan-service, et l'assurance d'avoir découvert une auteure à suivre.

Boubakar
7
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le 12 déc. 2015

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Boubakar

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