A poursuivre bien que je n'accroche pas du tout au dessin...
Je ne me serai pas procuré de moi-même cet ouvrage car le dessin ne me plait pas du tout. Certes, ça ne fait pas tout dans une bande dessinée mais c'est tout de même un point très important. J'ai donc fait fi de cela afin de me concentrer sur l'histoire. En effet, le dessinateur utilise pour cette série la technique de rotoscopie, technique cinématographique qui consiste à relever image par image les contours d'une figure filmée en prise de vue réelle pour en transcrire la forme et les actions dans un film d'animation. Ce procédé permet de reproduire avec réalisme la dynamique des mouvements des sujets filmés. Certains adhèrent, d'autres non. Je fais partie de cette seconde catégorie. Certes cela donne du dynamisme mais je trouve les dessins beaucoup trop froids et figés.
Et l'histoire alors? Nous sommes ici dans un thriller scientifique, un genre que je n'ai pas l'habitude de lire que ce soit en littérature ou en BD. Thomas Hale est chercheur au sein du laboratoire "genetiks". Comme tous les employés, il a donné lors de son arrivée dans l'entreprise un échantillon de son ADN. Le laboratoire a traité cet échantillon, comme les centaines d'autres en leur possession, et ont trouvé dans l'ADN de Thomas des données primordiales pour leurs recherches. Thomas se retrouve donc "acheté" par la firme et ne dispose plus librement de sa personne. Ce premier tome pose les bases de questionnements tels que l'éthique, le vieux fantasme de l'immortalité, les mutations génétiques...
"génétiks" est une BD cinématographique et l'on s'imagine aisément cette histoire sur grand écran. Les rebondissements sont nombreux, le sentiment d'oppression présent... en un mot ce premier tome est haletant et annonce une histoire surprenante. Je lirai sans doute à l'occasion la suite, sans pour autant vouloir la conserver dans ma bibliothèque faute aux dessins qui vraiment m'insupportent. Dommage...