Turk et DeGroot continuent sur ce nouveau style nettement plus gentil et bon enfant. Personnellement ça me déplait. Une fois de plus les auteurs insèrent un gag 'oublié'. Il est d'ailleurs amusant de constater la différence de ton. Ce vieux gag est très cartoonesque alors que les autres plus récents sont plats et réutilisent toujours la même formule. Pire, j'ai l'impression que les auteurs ont reçu comme consigne de censurer la violence qui, dans les premiers albums était nettement plus explicite.
J'ai aussi repéré des réutilisations de charpente pour arriver au gag. Par exemple celui en une page dont le point de vue est hors maison et on 'entend' juste des dialogues entre maître et disciple ne permettant pas de savoir de quoi ça parle exactement. Dernière case on sait de quoi il s'agit et c'est censé faire rire. La première fois c'était du savon cette fois c'est une machine à proférer des insultes. On pourrait appeler ça un running gag ; moi j'appelle ça manque d'imagination. Les auteurs jouent sur la surprise totale, il n'y a aucun lien entre le déroulement et la chute. Ca peut fonctionner le temps d'un album, mais là c'est le troisième et ça devient vraiment lourd... Et même dans le rythme de lecture d'un album par an, ce n'est pas très jouissif puisque déjà le premier de ce nouveau style m'avait ennuyé.
Il faut également remarquer que les histoires en fond de case sont quasi absente de ce tome. Enfin depuis le tome 7, le crâne apparaît comme un personnage récurrent. Son premier phylactère fut un point d'interrogation, et depuis il se met à dire un mot ou l'autre. Bientôt ce sera au tour de Maturine d'entrer en scène, mais je ne sias plus quel tome?
En ce qui concerne le dessin, c'est habituel, plein de petits détails amusants, même si eux aussi sont moins poilant que dans les premiers albums.
Je me résouds donc à mettre un 5/10 en espérant que les prochains albums seront meilleurs.