quand GTO devient Shonen typique
J'ai été appâté par Getbackers parce que son dessinateur était un ancien assistant de l'auteur de GTO, série que j'avais adoré. Et on retrouve bien l'esprit au début, ainsi qu'un style de dessin assez proche.
On découvre un couple de "récupérateurs", dotés de pouvoirs cools, qui galèrent pour payer leurs ardoises, qui pensent qu'aux filles, etc. Bref, de grands adolescents amusants, avec un peu d'action, du combat et des gros seins, parfait non?
Sauf que ça, ça dure juste pour les premiers tomes. Ensuite, le trait s'affine, on découvre plein de personnages qui font beaucoup moins lycéens (Doctor Jackal entre autre), les intrigues s'étoffent, et puis les premiers vrais story arc arrivent, avec le Mugenjo, Makubex, etc.
Et là, ça vire au shonen pur. On enchaine les combats, les personnages sont de plus en plus puissants, et sauvent le monde régulièrement. On quitte vraiment l'aspect "japon contemporain, vie quotidienne" pour arriver à du Dragon Ball Z dans des mondes virtuels.
Mais malgré tout, j'ai accroché. Parce que je voulais connaître l'origine des deux héros, connaître comment ils s'étaient rencontrés, etc (et pour voir les seins d'Heaven).
La fin traine en longueur, il y a de longs story arc pénibles (l'histoire du vin, les hommes insectes...), mais malgré tout, la série se lit bien. Grâce à des personnages classieux, un humour omniprésent, des filles dénudées...
ça ne vole pas haut et on n'en sort pas grandi, mais c'est un bon divertissement.