Plus haut, plus grand, plus fort...

Que restera-t-il à Wismerhill après ça ?

On l'a connu petit, tout content de son aptitude à commander aux vents, puis flanqué d'amis mal élevés et rigolards, et général triomphant, seigneur sanguinaire, roi inféodé à des forces obscures et enfin empereur, c'est-à-dire calife à la place du calife, dans ce monde d'heroic fantasy très masculin qui a tendance à ne concevoir les relations qu'en termes de hiérarchie, même en matière d'amitié. Cette fois, on se demande ce qu'il va rester à démolir à notre petit teigneux vite désœuvré, écœuré par sa propre réussite insolente. Finalement, le voilà confronté au même problème que Phénix, dans les X-men, dépassée par la croissance exponentielle de ses pouvoirs. Va-t-il finir dévoreur de mondes, à nous refaire le coup du Premier Ordre ? Les destructions massives sont à la mode depuis un bon moment, maintenant. C'est spectaculaire, certes, mais... et après ?