Avec ce neuvième tome se clôture de belle façon la saga de Yoko devenu Gally suite à sa résurrection.
Gally, par la force de son implacable détermination, est sortie du piège psychique dans lequel le docteur Desty Nova l'avait attirée. Elle va prendre ses responsabilités et mettre fin aux expériences de ce génie fou furieux.
De son côté, dans une apothéose martiale et musicale (le thème de Carl Orff dans Carmina Burana procure une dimension épique à cette ultime chevauchée au cœur de Zalem : la scène est superbe.
Le lecteur découvre le moment où Yoko a vu sa fin qui constituait alors le début de l'histoire de Gally. La révélation sur la réalité de Zalem est également explicitée. Melchizedek se dévoile enfin et la confrontation avec Gally et Nova peut débuter. C'est alors que notre héroïne va pouvoir démonter une fois encore l'étendue de son sens du sacrifice pour ce à quoi elle tient et par la même montrer son humanité.
Cette humanité qui va éclore dans un épilogue assez bien ficelé et qui apporte une nouvelle touche de poésie bienvenue.
Le lecteur peut alors se satisfaire de cette jolie conclusion ou bien se lancer dans la suite de dix-neuf tomes qui sont un peu moins réussis que l'ennealogie initiale.