Le héros – dont on ignore le nom, mais qui est modestement introduit comme Meilleur voleur du monde – perd sa femme et son fils par la main d'un méchant sadique, cannibale, à qui ne manquent qu'un swastika et une moustache pour incarner le mal total.
Défiguré et laissé pour mort, il endosse ensuite le costume de tragédie et, malheureuse momie, il erre à la recherche de sa vengeance dans un monde médiéval-fantastique à peine suggéré.
C'est du comics qui ressemble à du manga, c'est Kill Bill qui se prend terriblement au sérieux. Ca pourrait aller s'il n'y avait pas un narrateur qui nous rappelait toutes les dix pages à quel point le personnage souffre de sa situation.