Mettez moi ça en cage s'il vous plait...
Hawk & Dove combattent des zombies en plein vol. Cela n'a aucun sens, mais ce n'est pas grave. Ensuite, Deadman aka Boston Brand, le petit ami "décédé" de Dove aka Dawn Granger, vient leur rendre une petite visite. Ca irrite Hawk, aka Hank je sais plus quoi, et ils combattent pour leur mission suivante : des types qui sont leur copie conformes, Condor et Swan (c'est le bal des ornithologues déguisés cette année) foutent le bazar et attaquent même le président Obama ! Ouais, truc de fou. Et même qu'après, ben, le méchant, il est tout chauve, et il mange la tête des policiers. Et après, après, il devient tout gros et tout fort, avec plein de plumes et pleins d'yeux et c'est un Condor trop balaise ! Ha et Deadman on s'en fout, il est nul, il dégage à la fin... Pff.
Nous sommes donc en présence d'un duo de choc, Liefeld et Gates, plus fort encore que les héros qu'ils écrivent et dessinent. C'est franchement chiant, gros, nul, sans intérêt. On sent que les auteurs essayent de distiller un semblant de mythologie derrière tout ce binz abracadabrant. Mais, c'est tellement bateau. C'est comme si ils avaient de grandes idées mais qu'ils ne savaient pas comment les mettre en oeuvre. On imagine une énorme mythologie derrière l'incarnation de la Guerre et de la Paix que sont Hawk & Dove. Seulement, tout ceci n'est que suggéré. Non pas pour distiller les révélations, mais je pense très honnêtement que c'est surtout parce que les auteurs n'en avaient pas la moindre idée à la base ! Heureusement (ou pas, dommage pour les fans des personnages qui ont du être bien frustrés), cette série s'est arrêtée au bout de huit épisodes, parfois, c'est une bonne chose !
Pourtant, ils nous ont même collé un Batman et Robin à l'épisode 6 ou 7. Et c'est franchement très inutile d'ailleurs. Je me demande encore à quoi à servit ce chapitre en plus.
Quand aux dessins... Bon, c'est du Liefeld. Les couvertures sont bien plus moches que le contenu, heureusement. Mais oui, les couvertures sont quand même bien moches. Avec des personnages caricaturaux aux proportions qui n'ont aucun sens et des traits grossiers sur les visages... Même si allez, soyons pragmatique, Liefeld s'en sort quand même pas trop mal sur certaine planches, notamment sur le visage de Dawn. Par contre, quand elle porte des habits mais qu'on a encore l'impression qu'elle est à poil, c'est qu'il y a un petit problème.
Ha et, Robin n'est plus Tim Drake, mais visiblement, Liefeld n'était pas au courant. Son "Damian" était trois fois trop grand pour son age et ne ressemblait en rien à ce que l'on a pu voir ailleurs... A part peut-être la capuche jaune.
Bref, c'était franchement nul !
Retrouvez la liste des New 52 que j'ai, ou que je vais critiquer sous peu, ici :
http://www.senscritique.com/liste/Comics_l_integrale_des_New_52/133144/